Conseil du 7 décembre 2015 – résumé de la période de questions
Publié sous : Séances du conseil le
Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence.
Assistance : 58. Intervenants : 20. Durée : 2hres 6min 10sec
Questions regroupées par sujet :
- Lieux de culte sur les rues commerciales
- Coopérative sur le terrain Manseau
- Entretien des parcs et liste immeubles patrimoniaux
- Lieux de culte sur les rues commerciales : 15 questions
Q1 (14min 56sec) : Le citoyen fait remarquer que l’implantation de nouveaux lieux de culte diminuerait grandement l’achalandage des commerces et risquerait de tuer les rues Bernard et Laurier. Il demande donc à la communauté hassidique, qui a déjà plusieurs lieux de culte à son actif, d’appuyer la modification au règlement afin de conserver une saine vie sociale à Outremont.
Q2 (17min 17sec) : Tout en remettant une pétition en faveur de la nouvelle règlementation, la citoyenne dit avoir compté jusqu’à 22 lieux de culte hassidique dans le ‘’grand’’ Outremont (jusqu’à l’avenue du Parc). Elle demande simplement à ce que tout le monde soit traité de façon égalitaire dans une société laïque.
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle a toujours demandé à ce que les règlements soient appliqués de la même façon pour tous sans exception et que les efforts de bonne entente et de communication ne doivent pas venir uniquement d’un seul côté.
Q2 : La citoyenne mentionne qu’elle vient régulièrement au conseil pour que le règlement sur les treillis sur les balcons soit respecté par la communauté et qu’à ce sujet, la conseillère Pollak lui aurait conseillé de vendre si elle n’était pas contente.
Q5 (38min 04sec) : La citoyenne mentionne les 2 nouveaux lieux de culte (Bernard/Champagneur) et considère que leurs venues vont perturber la vie de quartier. Elle tient à remercier les élues qui veulent conserver la qualité de vie à Outremont et ajoute qu’elle les appuie dans leur démarche.
Q7 (48min 40sec) : Le citoyen fait état de l’exemption de taxes municipales pour un lieu de culte et demande combien un contribuable se trouve à donner en subvention aux religions. Il veut aussi savoir s’il y a une politique municipale quant au nombre de lieux de culte sur un territoire.
R : La mairesse Cinq-Mars ne peut répondre à cette question.
Q7 : Le citoyen affirme qu’il aimerait bien déclarer sa résidence comme lieu de culte afin de bénéficier d’une exemption fiscale. (Lire ces reportages: Journal de Montréal, La Presse, Le Soleil)
Q8 (52min 20sec) : Le citoyen remet une pétition de 80 signatures et confirme son appui aux élues car il veut garder sa vie de quartier et l’ambiance qui en découle.
Q9 (53min 30sec) : La citoyenne est contre le règlement et en faveur d’un dialogue avec toutes les communautés de l’arrondissement. Elle demande à la mairesse si cette dernière est favorable au retour d’un comité sur les relations intercommunautaires.
R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’elle a trouvé une bénévole prête à mettre sur pied ce comité et que cette dernière a probablement déjà rencontré la conseillère Pollak.
(N.D.L.R. Avant même que les autres élues se soient prononcé par vote sur la pertinence de ce pseudo-comité, la mairesse Cinq-Mars s’est déjà acoquinée avec la conseillère Pollak afin d’en établir les assisses !)
Q11 (1hre 3min 15sec) : L’intervenant unilingue anglophone affirme avoir revu les vidéos de la consultation publique qu’il a en sa possession et que les gens qui contestent ce règlement se plaignent surtout qu’aucune étude n’a été faite. Il demande si la mairesse reconnait que la majorité des intervenants à la consultation publique était en désaccord avec le changement de règlement.
R : La mairesse Cinq-Mars est surprise que l’intervenant ait eu accès à des vidéos puisque la consultation publique n’a pas été filmée.
R : La greffière informe qu’il y a eu plusieurs façons de donner son avis, à savoir : s’exprimer en personne ou inscrire ses commentaires sur des formulaires mis à la disposition du public le soir même de la consultation publique, déposer des pétitions (900 signatures en faveur), envoyer des courriels à l’administration (plus de 290 reçus).
R : La conseillère Forget spécifie que le 1er décembre était une soirée de consultation publique. Il y aura décompte des ‘’ pour ‘’ et des ‘’ contre ‘’ uniquement s’il y a un référendum.
Q12 (1hre 13min 25sec) : L’intervenant unilingue anglophone mentionne qu’aucune étude d’impact n’a été réalisée et demande sur quelle base les élues ont décidé d’ouvrir une nouvelle zone pour les lieux de culte (les rues Hutchison et Durocher au nord de Van Horne).
R : La mairesse Cinq-Mars déclare qu’il y a présentement 13 zones pour des lieux de culte et qu’avec le changement de règlement, il en restera 11 (retrait de 3 zones et ajout d’une zone). La mairesse réaffirme que le but de l’exercice est de garder le caractère commercial des rues Bernard et Laurier afin de sauvegarder les commerces de proximité et que si les gens ne sont pas d’accord, ils ont le droit d’ouvrir un registre afin d’avoir un référendum sur le sujet.
R : La conseillère Forget précise qu’il y a un endroit zoné culte dans l’arrondissement appartenant à une des sectes hassidiques qui n’est pas utilisé à cet effet.
R : La mairesse Cinq-Mars ajoute que selon la Société de Développement Commercial, une multitude de différents commerces crée de la vitalité sur les artères commerciales.
Q13 (1hre 24min 35sec) : L’intervenant rapporte que le maire Coderre a souvent souligné le Vivre Ensemble et demande à la conseillère Potvin comment elle peut justifier son vote en faveur d’un projet de règlement qui met en danger ce Vivre Ensemble.
R : La conseillère Potvin affirme être favorable au Vivre Ensemble : les mêmes valeurs, se respecter mutuellement, se sourire mutuellement, parler français, s’intégrer de cette façon-là, ouvert sur les autres. Elle ajoute que dans le projet de règlement, on parle de commerces mais il y a aussi toute une culture identitaire d’arrondissement, de respect des artères commerciales et de développement économique. Elle affirme avoir reçu quelques 300 courriels en 48 hres, tous en faveur de ce changement.
Q13 : L’intervenant insiste sur le fait que cela va stopper l’expansion de sa communauté.
Q14 (1hre 13sec 50min) : Le citoyen fait remarquer que toutes les villes ont un plan d’urbanisme qui délimitent les zones de commerces, de résidences et de lieux de culte et donc, où est le problème ? Il mentionne aussi que les Hassidim ne fréquentent pas les bistrots, magasins, restaurants des Laurier, Bernard et Van Horne : ils fréquentent uniquement leurs propres commerces. Le citoyen demande simplement à ce que l’espace public demeure laïc et ouvert à tous.
Q15 (1hre 33min 25sec) : L’intervenant unilingue anglophone revient sur les 11 zones de lieux de culte et demande si c’est vraiment prôner le Vivre Ensemble que d’attendre qu’une communauté ferme un lieu de culte afin de permettre à une autre de prendre sa place.
R : La mairesse Cinq-Mars rappelle un fait historique à savoir que l’église libanaise sise au coin de McEachran et Ducharme était anciennement une synagogue et que ce sont des choses qui arrivent.
Q15 : L’intervenant s’inquiète du fait que si un lieu de culte ferme, il puisse devenir par exemple un immeuble résidentiel et que cela diminue les zones de lieux de culte dans l’arrondissement.
Q16 (1hre 38min 15sec) : Le citoyen félicite la mairesse pour sa qualité de présidente d’assemblée tant à la consultation publique que ce soir. Il appuie les élues dans leur projet de règlement et affirme que plusieurs citoyens, considérant qu’il y a assez de lieux de culte, s’inquiètent des profonds changements que subit Outremont depuis une vingtaine d’années. Selon le citoyen, l’espace public doit rester laïc et le Vivre Ensemble doit être un examen de conscience pour les hassidim : ils doivent s’intégrer à la société outremontaise et sourire à leur voisinage.
R : La conseillère Gremaud précise que ce règlement concerne les lieux de culte de toutes les communautés religieuses (même si elles sont silencieuses) et pas seulement ceux des hassidim. Et surtout, que ce règlement est pour la sauvegarde des rues commerciales.
Q17 (1hre 47min) : L’intervenant se réfère à la déclaration de Raymond Cloutier, président de l’association des commerçants de la rue Bernard, dans un article du Devoir du 05.12.15. L’intervenant affirme que les élues n’ont pas l’appui de ladite association et il demande pourquoi elles jugent que les lieux de culte sont malfaisants pour les commerces.
R : La mairesse Cinq-Mars répond que Raymond Cloutier a le droit de s’exprimer et qu’il y a des commerçants qui sont pour et d’autres qui sont contre. Elle mentionne qu’elle a reçu une lettre de l’Association des commerçants de la rue Laurier qui appuie le changement de règlement.
Q17 : L’intervenant dit qu’il n’y a pas de synagogues sur la rue Laurier et insiste pour affirmer que Raymond Cloutier n’est pas contre la cohabitation commerces et lieux de culte.
R : La mairesse Cinq-Mars tient à préciser qu’elle ne sait pas si Raymond Cloutier parlait en son nom personnel ou en celui de l’association et qu’il a pleinement le droit à son opinion.
((N.D.L.R. Raymond Cloutier a vivement réagit au lendemain de cette intervention par une mise au point dans le journal Outremont)
Q18 (1hre 50min 35sec) : La citoyenne mentionne l’enjeu des changements climatiques et l’importance de chaque geste afin de contrer la pollution de l’air : la sauvegarde des commerces de proximité s’inscrit donc directement dans cette bataille. Selon elle, avoir une multitude variée de services (épicerie, restaurant, pharmacie, boutique, café, librairie, etc…) à portée de marche ou de vélo est un moyen efficace de minimiser l’utilisation de la voiture. La citoyenne pense que la conseillère Pollak, membre de Projet Montréal qui prône le vélo plutôt que l’auto, est sûrement sensible à son argument environnemental, d’autant plus que ladite conseillère est présidente du comité sur le transport actif. La citoyenne ajoute que les Hassidim, comme tout citoyen, ont des droits mais aussi des devoirs à respecter envers la société. La citoyenne dépose aussi une pétition de 32 signatures en faveur du changement de règlement.
Q19 (1hre 54min 15sec) : La citoyenne déplore le manque d’informations données sur le sujet et affirme donc ne pas pouvoir se prononcer pour ou contre. Elle demande si un comité ne pourrait pas être mis sur pied pour diffuser de l’information.
R : La mairesse Cinq-Mars demande si la citoyenne a assisté à la consultation publique du 1er décembre.
Q19 : La citoyenne répond qu’elle n’y était pas. Elle propose un comité ou des rencontres afin que les citoyens puissent s’impliquer dans un processus pour le développement de l’arrondissement et discuter des différents enjeux.
- Coopérative sur le terrain Manseau : 4 questions
Q3 (24min 30sec) : La citoyenne représente un groupe de personnes à faible revenu qui voudrait mettre sur pied une coop d’habitation et voudrait savoir si les gens de la coop le Suroit ont accepté l’offre du stationnement Manseau.
R : Chantal Séguin, du bureau d’urbanisme, affirme qu’il n’y a pas eu d’échanges avec le groupe du Suroit à propos du terrain.
R : La conseillère Gremaud ajoute que ce terrain a été offert à la coop du Suroit sous certaines conditions mais que cette dernière n’a encore rien accepté, ni rien refusé.
Q3 : La citoyenne demande s’il y a un délai de libération de cette entente.
R : La conseillère Pollak conseille à la citoyenne d’aller chercher une réponse à la ville centre.
R : La conseillère Forget s’étonne de la réponse de la conseillère Pollak. Elle demande à la citoyenne d’écrire une lettre d’intention pour son projet, lettre qui devra être envoyée aux élues et au bureau d’urbanisme.
Q4 (29min 48sec) : Le citoyen mentionne que les gens de la coop du Suroit, 6 mois après qu’une offre de terrain leur a été faite sous certaines conditions, se disent incapables de se conformer aux exigences des élues. Le citoyen fait remarquer qu’afin d’aller chercher des appuis pour leur projet, les gens de la coop parlaient d’une garderie mais que cette dernière est disparue depuis longtemps. Il déplore aussi le fait que les gens de la coop ont tenus les riverains dans l’ignorance dudit projet. Le citoyen revient aussi sur diverses anomalies par l’administration actuelle et celle de la ville centre (Q2).
Le citoyen demande ce que la mairesse a l’intention de faire à propos de l’usurpation de droits par un haut fonctionnaire de l’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’elle ne répondra pas à cette question.
Q4 : Le citoyen considère que le refus de répondre est en soi une réponse éloquente.
Q6 (40min 10sec) : L’intervenant est l’instigateur de la coop le Suroit et demande si les élues sont intéressées à le rencontrer afin de clarifier certains points du projet. Il mentionne que le service de l’habitation de Montréal le dirige vers l’arrondissement comme interlocuteur.
R : La conseillère Potvin mentionne qu’en juin elle avait entériné l’idée d’une rencontre avec toutes les élues mais qu’elle n’a jamais eu de nouvelle de l’intervenant. Elle ajoute que les élues ont reçu une lettre de l’architecte avec une description plutôt succincte du projet qui fait état d’une problématique pour le stationnement. Pour elle, la coop devrait s’inscrire dans un projet de transport collectif et actif et baisser le nombre de places de stationnement.
R : La conseillère Forget tient à préciser que la bande verte de 8,5 mètres a été voté au moins 4 fois mais que les gens de la coop ne l’acceptent pas. Elle affirme que ces derniers doivent prendre une décision car le terrain est prisé par d’autres groupes. Elle réaffirme la volonté des élues pour que ce terrain soit donné pour une coop avec certaines restrictions et que si le groupe du Suroit n’est pas satisfait, il peut trouver un autre terrain qui répondra à ses attentes.
Q20 (1hre 58min 50sec) : Avant tout, le citoyen fait remarquer que très bientôt Outremont accueillera une communauté de quelques 3,000 personnes provenant du site Outremont : résidents, professeurs, étudiants bref, des nouveaux consommateurs qui auront besoin de commerces sur les rues Van Horne, Bernard et Laurier et donc, un nouveau règlement de zonage s’impose. Le citoyen revient sur la saga de la coop du Suroit et demande quelle sera la position du comité consultatif d’urbanisme si les plans révisés ne respectent pas la résolution des élues. Selon lui, la présidente et la vice-présidente du CCU devraient refuser aux membres l’étude desdits plans.
R : La conseillère Potvin, vice-présidente, agrée les propos du citoyen.
Q20 : Le citoyen demande si les élues prévoient fixer une date de péremption sur leur résolution votée en juin 2015 concernant le terrain offert au Suroit afin de permettre à d’autres groupes intéressés de profiter dudit terrain pour y installer une coop respectant les exigences des élues.
R : La mairesse Cinq-Mars s’engage à discuter de cet enjeu avec les autres élues, l’office de l’habitation et le bureau d’urbanisme afin de fournir une réponse le plus rapidement possible.
- Entretien des parcs et liste des immeubles patrimoniaux : 1 question
Q10 (56min 30sec) : Le citoyen mentionne qu’il a passé 2 heures la veille au parc Beaubien avec sa fille à nettoyer l’étang de divers détritus. Il demande si l’horaire d’entretien des parcs pourrait être disponible sur le site web de l’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’heureusement cette situation n’est pas fréquente à Outremont.
R : Le directeur des travaux publics confirme qu’il n’y a pas d’horaire spécifique et que les cols bleus y vont par priorité.
R : La conseillère Gremaud fait remarquer que les rues de l’arrondissement sont propres en comparaison des arrondissements voisins et qu’elle-même souhaite qu’il y ait plus de cols bleus affectés aux parcs.
Q10 : Le citoyen demande, pour la 3ème fois, quand la liste des immeubles patrimoniaux sera disponible sur le site web de l’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars demande à ce que cette liste soit disponible cette semaine.
(N.D.L.R. La greffière mentionnera plus tard en soirée que cette liste est disponible sur le site web de l’arrondissement depuis plusieurs semaines).