Séance du conseil du 5 septembre 2012
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Pour ceux et celles qui n’ont pu assister à l’assemblée du conseil, voici le résumé de la période de questions préparé par madame Mariclaude Ouimet.
Q1 : Maison McFarlane dans le parc Joyce. À l’ordre du jour, vous voulez adopter un règlement autorisant un emprunt de 75,000 $ pour la réfection de la maison McFarlane. N’a-t-il pas été question de la démolir?
R : Marie Potvin, conseillère d’arrondissement et présidente du comité McFarlane, affirme qu’il n’a jamais été question de démolition, que son comité s’est déjà réuni 5-6 fois et que les membres tentent de trouver une nouvelle vocation à cette maison. (*)
R : Marie Cinq-Mars, la mairesse, voudrait que la nouvelle vocation soit à caractère communautaire et nous fait un long parallèle avec la maison Stewart de Pointe-Claire (???!!!).
R : Pierre Chapuis, le directeur par intérim depuis juin 2011, confirme qu’un montant de 28,000 $ sera investi afin de refaire le toit en attendant de savoir ce qu’il adviendra de cette maison.
R : La conseillère Forget souligne qu’elle vient tout juste de recevoir copie des comptes-rendus des réunions du comité, malgré ses demandes répétées. Elle souligne également avoir voulu assister à ces rencontres, mais qu’on lui a refusé. Elle ajoute que démolir la maison devrait être une option à considérer parmi d’autres. Agrandir le parc, c’est peut-être le plus beau cadeau à faire aux citoyens concernant ce terrain situé dans un quartier résidentiel. Elle propose que les citoyens puissent donner leur avis par consultation publique.
Q2 : Terminus d’autobus intercité dans le secteur Atlantic. En décembre 2003, Pierre Chapuis, alors directeur d’arrondissement, a signé une entente avec le lobbyiste Alex Werzberger, président de la COHO (Coalition des Organisations Hassidiques d’Outremont). Il est stipulé que l’arrondissement tolère un débarcadère d’autobus intercité dans le secteur Atlantic sous la condition que lesdits autobus ne stationneront jamais sur Van Horne, ni dans les rues résidentielles. Puisque cette entente n’est pas respectée, combien de constats d’infraction ont été donné aux Hassidims depuis 2004 concernant ces autobus commerciaux ?
(Pierre Chapuis et Marie Cinq-Mars étant restés de marbre, Me Paquet a pris la parole)
R : Me Paquet demandera une compilation auprès de la SP (sécurité publique) et demandera au commandant du poste 24 en ce qui concerne le service de police.
Q2: Compte tenu du non-respect de cette entente de la part d’Alex Werzberger, pourquoi le gardez-vous toujours comme membre au sein du comité d’urbanisme (CCU) malgré une pétition citoyenne demandant sa destitution?
R : La mairesse affirme qu’elle a déjà répondu à cette question (elle ferme le micro de l’intervenant) et remercie sèchement le citoyen.
Q3 : Adoption d’un règlement régissant les heures, le bruit et l’occupation de lieux publics lors d’événements spéciaux. Un Hassidim s’insurge contre ce règlement qui défend l’utilisation d’amplificateurs lors de parades et encadre les événements.
R : La mairesse rétorque que l’arrondissement n’a jamais eu de règlement régissant les heures de parade et que suite à de nombreuses plaintes de citoyens, il était important de définir une plage horaire, à savoir que toute manifestation sera défendue de 22h00 à 7h30. Elle ajoute que, tout comme à Kirkland, l’utilisation des amplificateurs et/ou mégaphones sera défendu.
Q3 : Le citoyen demande pourquoi la mairesse n’attend pas les suggestions du comité de la conseillère Nunes avant de passer au vote de ce soir.
R : La mairesse rétorque que ça fait trop longtemps que les gens se plaignent des amplificateurs.
Q3 : Le citoyen insiste arguant que c’est uniquement 2-3 citoyens qui se plaignent.
R : La mairesse rétorque qu’elle a déjà répondu à la question.
Q4 : Rétrospective sur les 5 ans de règne de Marie Cinq-Mars. Il y a eu beaucoup de promesses électorales en 2009, peu de résultats concrets : perte du camion-échelle, dégradation constante du patrimoine architectural faute d’entretien (surtout dans le district Claude Ryan), rues dans un état lamentable, friction entre la communauté hassidisme et les autres découlant du 2 poids, 2 mesures et qui a atteint son paroxysme lors des événements du 8 mars, etc… La mairesse a-t-elle l’intention de se représenter aux élections de 2013 ?
R : La mairesse affirme qu’elle est très fière car elle a accompli à 90% son programme présenté en 2009 et que oui, elle a l’intention de se représenter aux prochaines élections.
Q4 : À maintes reprises et encore au conseil du mois de juillet, le citoyen a averti le Conseil que les nombreux nids de poule sur l’avenue Durocher représentaient un danger pour les cyclistes. Il y a 2 semaines, sa conjointe est tombée en vélo après avoir rencontré un de ces nids de poule en soirée. Après quelques points de suture au front et plusieurs ecchymoses elle a décidé d’intenter une poursuite de 15,000 $ contre la ville pour négligence. Qu’attendez-vous pour réparer ?
R : La mairesse se dit désolée de l’accident et passe rapidement la parole à M. Fleury.
R : Après la traditionnelle réponse sur les finances et les priorités de réfection, Daniel Fleury, directeur des travaux publics, promet de se rendre sur la rue Durocher le lendemain.(**)
Q4 : Vous annoncez des surplus dans les millions, et vous n’avez pas assez d’argent pour quelques pelletées d’asphalte?
R : pas de réponse de la mairesse
Q5 : Piscine payante et pataugeoire à 1,2M $. À la piscine Kennedy, on a droit à 23 chaises longues brisées sur 28, 2 des 4 bancs de parc sont abimés et les parasols des sauveteurs sont carrément déglingués. Et en plus, l’accès à la piscine est payant même en pleine canicule ! 16 arrondissements sur 19 offrent à leurs citoyens un accès gratuit : à quand la gratuité de notre piscine ? Et la piscine doit fermer fréquemment suite à des problèmes majeurs du système de filtration.
R : La mairesse réplique que l’accès à la piscine a toujours été payant. Notre piscine est chauffée, contrairement aux autres piscines publiques. Concernant les problèmes de filtration, Daniel Fleury mentionne que la ville centre donne présentement des subventions pour changer les vieux systèmes, mais que la Ville distribue ces montants selon les priorités des piscines de tous les arrondissements. Il va vérifier à quel point la réfection de la piscine Kennedy est considérée comme prioritaire et tentera de savoir quand on peut espérer des réparations. Concernant les chaises, les bancs et les parasols brisés, le service des loisirs est à la recherche de matériel plus résistant.
Q5 : La pataugeoire a ouvert le 18.06.11 pour fermer le 22.06.11 avec réouverture le 04.07.11 : le fond étant dangereusement glissant, l’entrepreneur a ajouté du sable dans la peinture. Malheureusement trop car le 14.07.11, les sauveteurs en sablaient le fond. Cet été, la petite fille de mon conjoint est tombée dans l’eau et s’est blessée au sang, le fond étant encore trop granuleux. Une pataugeoire en plein soleil, sans parasol, sans vestiaire familial, sans toilette, pas très sécuritaire, tout ça pour 1,2M $ ! Ce n’est pas un peu cher ?
R : La mairesse se dit très surprise car depuis l’été dernier, elle n’aurait reçu que des compliments, jamais de plaintes ! Pour ce qui est des toilettes, elle ne comprend pas le problème puisque les gens n’ont qu’à utiliser les toilettes de la piscine Kennedy. Quant au sable dans la peinture, l’arrondissement se serait plié aux normes exigées par la ville centre.
(*) Un comité de citoyens pour trouver une vocation à la maison McFarlane existait déjà en octobre 2009. Trois ans plus tard, on ne sait toujours pas quoi faire avec cet immeuble.
(**) Jeudi 6 septembre, les nids de poule ont été bouchés. Combien d’accidents déplorables seront nécessaires avant que l’arrondissement répare les autres rues ?