Existe-t-il un système d’attribution de 3% à Union Montréal dans l’arrondissement ?
Publié sous : Communiqués, Séances du conseil le
Au dernier Conseil du 1er octobre, Étienne Coutu, candidat à la mairie de l’Arrondissement à l’élection de 2009 pour Projet Montréal, est venu au micro poser une question à la mairesse Marie Cinq-Mars et ses conseillers d’Union Montréal :
Étienne Coutu :
Aujourd’hui, Lino Zambito disait que 3% de la valeur des contrats était donné au parti du maire Tremblay. Cela corroborait des allégations faites par Monsieur Labonté lors de l’élection de 2009. Il disait qu’il y avait un Monsieur 3% qui servait au financement électoral du parti Union Montréal, parti auquel vous appartenez et auquel les conseillers ici présents appartiennent aussi.
Ma question est : Avez-vous eu connaissance d’un système d’attribution de 3% à votre parti pour des contrats de travaux publics à Outremont?
La mairesse Marie Cinq-Mars :
Je ne ferai aucun commentaire avant le dépôt du rapport de la commission Charbonneau. Et j’espère que non (qu’il n’y a pas eu un système d’attribution de 3%)
Étienne Coutu :
Puis-je demander à vos conseillers s’ils ont eu connaissance d’un système d’attribution?
La conseillère Marie Potvin:
Je n’ai pas eu connaissance, absolument pas, d’un tel système …
Le conseiller Louis Moffatt:
J’ai lu les nouvelles aujourd’hui, comme vous. Je pense qu’essentiellement, vous feriez la même chose que nous, ce serait d’attendre que le rapport soit déposé.
La conseillère Ana Nunes : n’a rien dit
Il faut se rappeler que Marie Potvin fut élue en 2007, mais qu’Ana Nunes et Louis Moffat, élus en 2005, faisaient partie de l’équipe de Stéphane Harbour, de même que Marie Cinq-Mars, élue en 1999.
Avec les témoignages incriminants pour des élus de l’arrondissement obtenus par le journaliste Éric Clément de La Presse (voir le billet précédent), combinés à l’absence de réponses obtenues au Conseil, nous sommes loin d’une situation très rassurante. Pourquoi attendre le rapport de la commission Charbonneau pour répondre à une simple question?
Si ces élus, qui nous ont redemandé de leur faire confiance en se présentant aux dernières élections de 2009, ont bénéficié d’un système financier parallèle, ou en ont eu connaissance, tel que demandé par Étienne Coutu, pourquoi ne témoignent t-ils pas maintenant de ce qui s’est passé?
Le silence n’est plus une option acceptable.