Séance du conseil du 6 mai 2013

Séance du conseil du 6 mai 2013

Pour ceux et celles qui n’ont pu assister à l’assemblée du conseil, voici le résumé de la période de questions préparé par Mariclaude Ouimet. Assistance : 36 personnes.

Q1 : Environnement et propreté dans les parcs. La résidente, ayant constaté l’absence de contenants pour le recyclage dans les parcs, veut savoir si l’arrondissement prévoit en installer bientôt. Elle a aussi remarqué le peu d’abreuvoirs publics dans les parcs.

R : La conseillère Ana Nunes (responsable du développement durable) confirme que cela fait plusieurs années que les gens demandent des bacs de recyclage : il y en a au CCI mais elle ne sait pas trop où ce projet en est rendu pour les parcs.

R : Sophie Laberge, directrice par interim des travaux publiques, informe que les abreuvoirs publics des parcs devraient déjà être fonctionnels et que malheureusement, si les infrastructures existantes (aqueducs) sont trop loin d’un parc, il en coûterait trop cher d’ajouter des abreuvoirs.

Q1 : La citoyenne fait remarquer que les responsables de garderies qui fréquentent les parcs, surtout le parc Tessier et celui près du CCI, arrivent avec des verres en plastique et les laissent derrière eux en partant. La citoyenne en ramasse à tous les jours.

R : La mairesse Marie Cinq-Mars affirme qu’il y aura une campagne de sensibilisation, à cet effet, auprès des garderies.

Q2 : Convivialité dans les parcs. La citoyenne se plaint du fait qu’Outremont est le seul arrondissement qui a installé les balançoires aussi tard que le 1er mai et donc, elle et plusieurs de ses amies ont été obligées de fréquenter les parcs des arrondissements voisins. Pourquoi enlève-t-on les balançoires ?

R : Normand Proulx, le nouveau directeur d’arrondissement, informe qu’elles sont enlevées pour leur entretien et qu’un effort sera mis pour les remettre plus rapidement.

Q2 : La citoyenne demande ce qu’elle peut faire pour aider car les carrés de sable sont aussi problématiques : il y a souvent des excréments et c’est inquiétant pour les enfants.

R : La mairesse rétorque que malgré une consigne donnée pour l’entretien des parcs, il peut y avoir des petits incidents.


Q3 : Revitalisation des artères commerciales. L’état de nos artères commerciales, surtout Van Horne et Bernard, est catastrophique! En 2009-2010, il y a eu le programme PRAM. Qu’arrive-t-il avec ce programme ? Y a-t-il un désir de revitaliser ces artères ?

R : La mairesse informe que la durée de vie d’un programme a toujours une fin. La conjoncture actuelle n’est pas facile. Selon Guy Bazinet du CLD (centre local de développement) l’augmentation des loyers et les achats par internet nuisent aux commerçants. Notre devoir est de mettre en place un plan de revitalisation de longue haleine. Une solution est de partir une association de commerçants comme celle de la rue Laurier.

R : Ana Nunes tient à préciser qu’elle et la conseillère Céline Forget travaillent présentement au développement du parc Raoul-Dandurand (anciennement Stanilas) sur la rue van Horne afin de rendre l’artère plus accueillante. Aménagement paysager et sculpture au programme.

Q4 : Projet de modification de la cour d’école de PGLO. Y a-t-il un projet sous-jacent ?

R : La mairesse dit que l’arrondissement a été approché pour un projet de piscine à l’école mais qu’il n’y a vraiment rien de certain.

Q4 : Le citoyen trouve ce projet intéressant dans la mesure où cette piscine serait accessible au public comme celle de l’école Pierre Laporte. Par contre, il appréhende la circulation que pourrait engendrer ce nouveau centre aquatique.

R : La mairesse doute fortement que ce projet voit le jour même si elle trouve intéressante l’idée d’une piscine intérieure à Outremont.

Q5 : La bouffe de rue. Sujet fort d’actualité que cette bouffe de rue, accessible sur les trottoirs. Plusieurs arrondissements étudient ce projet. Est-ce une possibilité à Outremont que vous accueilliez ce concept ?

R : La mairesse répond qu’elle trouve ça formidable. Un seul projet lui a été déposé et est présentement à l’étude. Il y a un aspect réglementaire que l’on doit revoir. Elle dit aussi que la roulotte doit être la propriété d’un restaurateur qui a déjà pignon sur rue.

Q5 : C’est une des avenues, ce n’est pas la seule et ça ne doit pas être la seule. L’aide et le soutien de Guy Bazinet du CLD sont primordiaux. Il y a beaucoup de travail et nous avons des idées et des suggestions.

Q6 : Jugement sur la synagogue du 1030 St-Viateur. Le citoyen affirme que la synagogue ne cause aucune nuisance aux voisins, que l’église chinoise en diagonale sur St-Viateur a eu son permis. Pourquoi avoir dépensé 100,000 $ de l’argent des contribuables pour aller en cour supérieure ?

R : La mairesse Cinq-Mars répond que la synagogue était un usage non conformes à la règlementation à cet endroit, que ça faisait des années que ça durait et que suite aux plaintes reçues, l’arrondissement a voulu clarifier la situation. Les élus ont voté pour mandater le contentieux de la ville à agir.

Q6 : Le citoyen insiste sur l’argent dépensé en frais d’avocat.

R : La mairesse répond que nous sommes dans une société de droit et que lorsqu’il y a une situation non conforme aux règlements, on a le devoir de vérifier.

R : La conseillère Forget ajoute que la Ville n’aurait pas eu à dépenser de l’argent en cour pour faire appliquer sa règlementation si, à priori, les propriétaires avaient respecté le zonage en vigueur et avait choisi un emplacement conforme pour leur synagogue.

Q7 : Fête hassidique de la crémation du pain (résumé du mois d’avril Q5, Q7, Q8, Q9 et Q10). Le citoyen se plaint de la couverture médiatique entourant cet événement qui ne donnait qu’un seul point de vue (Le torchon brûle, La crémation de pains en question, La crémation du pain, Billet : Incinération à ciel ouvert: la mairesse plie l’échine). Le citoyen affirme que rien d’illégal n’a été fait, que sa communauté n’avait pas d’autre option, que l’étude de CO2 s’est révélée négative et qu’aucun participant à cette fête n’a été incommodé par la fumée. Le citoyen demande que cette fête retourne sur le terrain des travaux publics car il n’y a aucune résidence autour. (N.D.L.R.: il y a un immeuble de 6 étages pour personnes âgées juste à côté).

R : Céline Forget, en tant qu’élue visée par la demande, répond non.

R : La mairesse reprend l’historique de cette fête aux travaux publics et des inconvénients inhérents à cet événement : certains participants ont jeté du plastique dans le feu et les pompiers ont été dans l’obligation d’intervenir. La sécurité de tous a été mise en jeu. La mairesse avise la communauté qu’elle devra trouver un endroit sécuritaire qui ne gêne aucunement les voisins. Normand Proulx a l’intention de rencontrer des membres de la communauté hassidique afin de discuter de cet enjeu.

Q8 : Les arbres à Outremont. Le citoyen dit avoir été témoin qu’un voisin avait décidé d’émonder les branches d’un arbre mature qui était dans sa cour. Il a pris en note les coordonnées de l’entrepreneur ainsi que des photos et l’adresse de l’endroit. Le citoyen demande si un permis de la ville est obligatoire pour des travaux d’émondage et si l’utilisation d’une tronçonneuse était permise le dimanche.

R : La mairesse répond que les travaux ne sont pas permis le dimanche mais qu’elle ne sait pas pour l’emploi d’une tronçonneuse : elle lui répondra par courriel. Concernant un permis d’émondage,  elle demande à Pierre Chapuis (directeur urbanisme) de répondre.

R : Pierre Chapuis affirme qu’il n’est pas au courant et que c’est le domaine des travaux publics mais suppose que ça dépend du diamètre de la branche.

R : Sophie Laberge (travaux publics) spécifie qu’aucun permis n’est requis pour l’émondage d’un arbre. Par contre, un permis est obligatoire pour l’abattage d’un arbre.

R : Me Paquet, greffière, confirme qu’à la lecture du règlement sur les nuisances, l’utilisation d’une tronçonneuse n’est pas permise le dimanche.

Q8 : Le citoyen demande si une contravention a été donnée, un agent ayant été témoin de l’événement. Si non, une contravention sera-t-elle donnée pour nuisance le dimanche.

R : La mairesse dit qu’une vérification sera faite.

Q9 : Jugement sur la synagogue du 1030 St-Viateur. La citoyenne parle d’une pétition de 200 signatures, présentée à la cour, demandant le respect des règlements municipaux. Par contre, cette pétition n’était pas datée, n’exprimait pas de plaintes spécifiques et aucun des signataires ne faisaient partie du voisinage. La citoyenne demande d’où vient cette pétition et désire en avoir une copie.

R : La mairesse répond que la citoyenne doit faire une demande d’accès à l’information pour en avoir une copie. Marie Cinq-Mars ne semble pas se rappeler cette pétition.

R : Me paquet informe que si cette pétition a été déposée à la cour, la citoyenne pourra retrouver la pétition dans le dossier de la cour.

Q9 : La citoyenne demande à la mairesse si elle pense avoir les mains propres puisqu’elle se fait détourner par un groupe de gens anti-hassidim qui sont prêts à mentir et …… (N.D.L.R. : la suite est inaudible car les gens dans la salle se rebiffent et crient aux allégations. La mairesse qui laissait faire et dire est obligée d’intervenir suite à ladite réaction).

R : La mairesse informe que selon le règlement, les allégations contre une personne ou un groupe de personnes ne sont pas tolérées. Pour ce qui est des mains propres, elle rajoute que malgré les dires d’un certain groupe qui l’accuse de toutes sortes d’affaires et d’un autre groupe qui l’accuse de toutes sortes d’affaires, elle est très, très fière dont l’arrondissement est mené.

Q9 : La citoyenne trouve terrible que les termes lobbyiste, passe-droit et propagande soient associés continuellement aux hassidim dans le blog de la conseillère Forget.

R : Céline Forget revient sur la question précédente et mentionne que c’est la congrégation hassidique qui a insinué devant la cour que l’arrondissement n’avait pas les mains propres (expression juridique) et que le juge n’a pas été dans cette direction. Il faut faire attention aux allégations.

R : La mairesse demande à Céline Forget si elle veut répondre à propos de son blog.

R : Céline Forget répond que lorsqu’elle utilise les termes lobbysme et propagande, c’est qu’il y a effectivement et réellement du lobbysme et de la propagande. Elle rajoute que pour bien se comprendre, on doit parler des vraies choses même si la citoyenne n’aime pas ça..

Q10 : Invitation à souper. La citoyenne rappelle que Céline Forget avait refusé son invitation à souper et a été très surprise d’apprendre que l’élue avait été dans le condo d’une citoyenne lors de la crémation du pain pour documenter l’événement. La citoyenne croit que la conseillère Forget aurait intérêt à accepter son invitation afin de mieux connaître la communauté hassidique.

R : Céline Forget répond qu’elle a habité pendant 12 ans dans un immeuble où il y avait 4 familles hassidiques et que ces années de cohabitation lui ont largement donnés le temps de se familiariser avec les us et coutumes hassidiques. En tant qu’élue, elle affirme gérer les choses de l’espace commun de la société et à ce titre, elle averti la citoyenne qu’il est inutile de l’inviter à souper même si elle ne doute pas des talents de cuisinière de la citoyenne.

Q11 : Achat de deux (2) véhicules RAV 4 2013 pour un montant de 80,000 $ (point 20.03 à l’ordre du jour). Le citoyen demande pourquoi l’arrondissement n’investit pas plutôt dans l’achat de voitures hybrides, qui sont moins énergivores.

R : La mairesse Cinq-Mars répond que les agents de la sécurité publique ont insisté pour avoir ces voitures pour deux (2) raisons : les voitures étant plus hautes, cela leur permet de voir plus loin ce qui se passe dans les parcs et dans les rues et les agents étant appelés à ramasser des animaux ou transporter des objets, il fallait de la place (pour les cages et autres).

Q11 : Le citoyen demande aussi pourquoi l’arrondissement a fait affaire avec un seul soumissionnaire, alors qu’il y a tellement de concessionnaires Toyota.

R : Me Paquet informe que l’appel d’offres a été tenu par le service d’approvisionnement de la ville de Montréal qui a invité six (6) concessionnaires à participer. Un seul a répondu.

Q12 : Jugement sur la synagogue du 1030 St-Viateur. Avant tout, le citoyen tient à rectifier un fait sur la fête de la crémation du pain aux travaux publics de 2010: selon lui, les sacs de plastique auraient été jetés après l’extinction des feux et uniquement par provocation(N.D.L.R. : allégation non relevée par la mairesse). L’arrondissement change continuellement les règlements quand il s’agit de notre communauté : par exemple, l’interdiction des autobus dans les rues résidentielles.

R : La mairesse rétorque qu’aucune mère ne veut d’autobus intercité sur sa rue et encore moins près des parcs pour des questions de sécurité et de bruit. La mairesse rajoute qu’elle a toujours été juste envers tout le monde même si un groupe trouve qu’elle est trop permissive et qu’un autre groupe trouve qu’elle ne l’est pas assez.

Q12 : Le citoyen demande à la mairesse si elle autorise Normand Proulx à signer des accommodements avec la communauté suite à leur prochaine rencontre annoncée à la question Q7 précédente.

R : La mairesse répond que le directeur rencontrera des représentants de la communauté afin de mieux les connaître.

Q13 : Stationnement sur St-Viateur. Le citoyen s’étonne que les heures de changement de coté pour le stationnement sur l’avenue St-Viateur soit le matin à 8h les lundi et jeudi. A cette heure, il y a beaucoup de circulation et la présence de voitures des 2 cotés de la rue durant la période de transfert (7h à 9h) congestionne la circulation.

R : La mairesse répond que le citoyen doit écrire à son conseiller Louis Moffatt, que la demande sera présentée au comité sur le stationnement et qu’il aura une réponse dans 6 semaines.

Q14 : Propreté douteuse de 3 aires autour du 950 Champagneur. Le stationnement municipal (sur Outremont au nord de Ducharme) est jonché de vieilles planches de bois cloutées. Le cul-de-sac de la rue Champagneur regorge de bâches de plastique qui sont là depuis au moins 9 mois. Le terrain privé vacant devant l’immeuble est le dépositaire de troncs d’arbre et de clôtures de métal. De plus, le citoyen affirme avoir été témoin, vendredi dernier, de la crémation d’un matelas par des jeunes !

R : La mairesse affirme que Sophie Laberge va voir à intervenir en ce qui a trait au domaine public. Le service d’urbanisme va s’occuper d’aviser le propriétaire du terrain privé.

Q14 : Le citoyen rapporte également qu’un panneau d’arrêt interdit est situé juste devant la porte d’entrée du nouvel immeuble d’une cinquantaine de condos ou il habite. Les gens qui s’y arrêtent quelques minutes pour descendre l’épicerie, par exemple, risquent une contravention. Il ne voit pas de raison à cette signalisation.

R : La mairesse fera faire une vérification.

Q15 : ‘’ La fusion est une fraude ‘’. Le citoyen trouve surprenants les propos de Marie Cinq-Mars qui accuse la fusion de tous les problèmes, surtout lorsqu’il est question du retour manqué du camion-échelle et du référendum raté pour le 1420 Mont-Royal. Selon le citoyen, la mairesse, n’ayant pas respecté ses deux (2) promesses électorales, se déresponsabilise en accusant la fusion.

R : La mairesse tente de se justifier en répondant qu’elle doit regarder exactement la façon dont cela (les promesses) a été formulé.

Q15 : Le citoyen insiste sur le fait que la mairesse a toujours fait partie d’Union Montréal et qu’elle a aussi appuyé la fusion. Il trouve étrange son revirement actuel.

R : La mairesse avance qu’Outremont a subit une erreur historique grave. Westmount et ville Mont-Royal n’ont pas cru ce qu’il y avait dans la charte pour la fusion et ces villes s’en sortent très bien aujourd’hui. Elle rajoute qu’on a perdu le camion-échelle, par contre, elle a gagné qu’à notre nouvelle caserne, il y aura des portes assez grandes pour un camion-échelle, en espérant qu’il reviendra.

Q15 : Le citoyen demande à la mairesse si la promesse d’une défusion sera son prochain cheval de bataille électoral.

R : La mairesse invite le citoyen à assister à ses soirées d’informations.

R : La conseillère Potvin (toujours Union Montréal) tient à rectifier certains faits historiques. En 2001, des citoyens ont manifesté contre la fusion d’Outremont. En 2004, Outremont n’a pas eu de leadership politique lui donnant le pouvoir de défusionner, contrairement à Westmount et à ville Mont-Royal. Marie Potvin soutient qu’à cette époque, aucun élu n’a pris le temps de renseigner la population outremontaise sur les enjeux réels et sur la tenue d’un registre pour la défusion. Marie Potvin rajoute qu’en 2011, elle a demandé à la mairesse pourquoi rien n’avait été fait en 2004 et que cette dernière lui aurait simplement répondu ‘’ Outremont, c’est l’arrondissement du maire de Montréal’’. (N.D.L.R. :Outremont a vécu depuis nov 2001 sous la bannière exclusive d’Union Montréal, et Marie Cinq-Mars était déjà conseillère sous le règne du maire Unterberg dès 1999, puis avec Union Mtl dès nov 2001).

Q16 : N.D.L.R. : L’intervention de la dernière citoyenne a été basée sur des critiques tendancieuses et irrévérencieuses sur la société québécoise vs des critiques élogieuses sur la communauté hassidique (alléguant qu’il n’y avait pas de drogue, pas de décrochage, pas de délinquance, pas de violence, etc,…..). La conseillère Forget, constatant le silence de la mairesse, est intervenue pour interrompre l’intervenante et dire qu’il y avait des bons et des mauvais québécois comme il y avait des bons et des mauvais hassidim et qu’elle, en tant qu’élue, refusait qu’une citoyenne use de son droit de parole pour dénigrer en bloc la société québécoise. La mairesse a refusé de dire quoi ce soit prétextant qu’elle avait assez parlé pendant la soirée. Aucun autre élu n’a rajouté un mot.