Conseil d’arrondissement du 5 août 2013

Conseil d’arrondissement du 5 août 2013

Nouveauté : grâce à la persévérance de citoyens, le Conseil est maintenant filmé et disponible en direct le soir des Conseils ou en différé à partir du lendemain midi.

Vous pouvez écouter l’adoption de l’ordre du jour en cliquant ici, la période de questions des citoyens en cliquant ici , et l’adoption des résolutions en cliquant ici.

Marieclaude va continuer à vous offrir un résumé sur ce site.  A chacune des questions, elle vous indiquera à quel moment sur le vidéo (période de questions des citoyens ) vous pouvez trouver l’intervention.

Nous continuerons de ne pas mettre le nom des intervenants dans le résumé, parce que c’est un résumé qui a pour but de vous informer des dossiers qui ont été discutés sans aller dans les détails, et certains intervenants pourraient ne pas être d’accord avec le verbatim du texte.

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Voici donc le résumé de la période de questions préparé par Mariclaude Ouimet. Assistance : 34 personnes.

Q1 : Requête pour un dos d’âne sur la rue de l’Épée, entre Laurier et St-Joseph. Le citoyen, résidant sur ce tronçon de rue, voudrait qu’un moyen d’atténuation de la vitesse soit mis en place : il propose un dos d’âne ou des panneaux.

R : La mairesse Cinq-Mars rappelle la procédure à suivre pour ce genre de requête : une lettre, signée idéalement par plusieurs résidents, doit lui être envoyée. La demande sera alors étudiée par le comité consultatif sur le stationnement et la sécurité publique, dont elle est la présidente et qui siège mensuellement. Si la proposition d’un dos d’âne est retenue, il y aura un sondage auprès des résidents de la rue, sondage qui devra recueillir un certain pourcentage d’appuis positifs. Sinon, il y a la possibilité de peindre des lignes blanches afin de bien baliser la rue pour  restreindre la largeur de circulation ce qui incite à réduire la vitesse.

Q2 (4min 45sec). Le calme et la paix résidentielles versus le ‘’sur-bruit’’. La citoyenne  habite une résidence sise au coin de Wiseman/Ducharme. Deux différentes institutions, dont les immeubles sont situés sur Ducharme, tiennent des événements plutôt bruyants. Pendant une journée entière, il y a eu utilisation de microphones au coin de Dollard. Et l’église au coin de McEachran installe un système de son à l’extérieur lors de certaines cérémonies. La résidente demande à la mairesse d’agir afin que le calme revienne.

R : La mairesse demande à connaître l’adresse exacte de ces endroits. Elle informe qu’il y a un règlement sur le bruit et que la citoyenne peut avertir la sécurité publique quand il y a abus.

Q2. La citoyenne réplique qu’elle a déjà alerté la S.P. il y a 3 ans et que rien n’a été réglé. Il faudrait peut-être faire une nouvelle règlementation

R : La conseillère Forget informe qu’il est déjà reconnu comme nuisance le fait d’utiliser un appareil propre à reproduire des sons de façon à causer un bruit de nature à troubler la paix du voisinage.

R : La conseillère Potvin affirme qu’il en revient à l’arrondissement de voir à l’application des règlements.

R : La conseillère Nunes juge qu’avant tout, l’arrondissement doit connaître les circonstances exactes qui amènent la citoyenne à se plaindre et qu’un suivi devra être fait auprès des responsables.

R : Le conseiller Moffatt rappelle à la citoyenne que lorsque cette dernière s’était plainte des bruits provenant de l’aréna, l’arrondissement avait agit afin de contrer les nuisances et agira encore.

Q3 (12min 15sec) : Demande pour des supports à vélos dans une ruelle. Le citoyen habite sur Querbes au coin de Lajoie, secteur prisé par les jeunes familles et les étudiants et donc, il y a beaucoup de bicyclettes. Selon une personne du bureau d’urbanisme, il n’y aurait aucun problème pour des supports à vélos dans la ruelle. Le citoyen demande quand ce projet verra le jour.

R : La mairesse parle de la possibilité d’installer de tels supports dans les stationnements municipaux hors rue mais que cette dépense (achat de supports) devra faire partie du prochain budget.

R : Louis Moffatt veut faire une visite dudit secteur afin de voir ce qui est possible.

R : Céline Forget fait remarquer à Marie Cinq-Mars que cette requête du citoyen avait été étudiée et refusée par le comité sur le stationnement dont la mairesse est présidente : il était question de supports à vélos dans la ruelle verte.

Q4 (18min 35sec) : Point 40.04 de l’ordre du jour concernant la démolition de la caserne des pompiers. En tant que riverain, le citoyen aimerait que les points suivants fassent l’objet d’une recommandation de la part des élus: les dates de début et de fin des travaux, les heures de travail permises pour lesdits travaux, l’installation de panneaux anti-bruit et anti-poussière et la mise sur pied d’un comité de riverains. Il s’inquiète de l’avancement de la façade de la nouvelle caserne à l’extrême  limite de la rue St-Just et demande s’il ne serait pas possible d’utiliser le stationnement souterrain de la bibliothèque. Le coût du projet (démolition/construction) est de 8M$ alors qu’en 2010, on parlait de restauration de la caserne pour 3M$. Pourquoi opter pour le projet de 8M$ ?

R : La mairesse précise que c’est une décision du conseil d’agglomération et non du conseil d’arrondissement. En commençant les travaux à l’automne, quand les gens vivent moins dehors, on minimise les effets négatifs de la démolition (bruit et poussière). L’impression d’une profonde avancée de la nouvelle façade est due au manque de couleurs sur le plan et le règlement municipal oblige une certaine marge de recul.

R : Céline Forget informe le citoyen qu’elle va s’assurer que ses recommandations fassent l’objet du vote des élus plus tard en soirée et que cela inclura la possibilité d’utiliser le stationnement souterrain de la bibliothèque. Elle rassure le citoyen concernant la couverture végétale au sol puisque cette recommandation du C.C.U. a déjà été votée par les élus.

Q5 (31min 05sec) : Les treillis sur les balcons en façade des résidences. Au conseil du mois de mars (Q6), la citoyenne avait relevé 49 cas qui ne respectaient pas le règlement. Cinq (5) mois après, il y en a 59 dans son voisinage immédiat (ce comptage exclut la rue Hutchison). La citoyenne veut savoir quand et comment l’arrondissement va faire respecter ce règlement.

R : La mairesse informe que, suite à la plainte de la citoyenne en mars, 45 avis de se conformer au règlement ont été donnés mais que les fautifs auraient expliqué la présence de ces treillis comme étant un système de sécurité à cause des enfants sur les balcons.

Q5 : L’intervenante rétorque que ces résidences sont centenaires et qu’elles ont eu des générations d’enfants sur leurs balcons sans qu’aucun accident ne soit arrivé. Les mesures de sécurité sont élémentaires: ne pas laisser de chaises sur les balcons et ne jamais laisser d’enfants sans une surveillance adulte.

R : Pierre Chapuis, directeur de l’aménagement urbain, parle du problème ‘’sécurité des enfants vs respect du patrimoine architectural’’. Il aurait rencontré un représentant des 45 fautifs et ils n’ont pas encore trouvé de solution.

Q5 : La citoyenne espère fortement que ce dossier, comme bien d’autres à Outremont, ne trainera pas trop en longueur et ne deviendra pas un droit acquis.

Q6 (37min 30sec) : La disparition d’Outremont. Le citoyen dépose un document qu’il a écrit le 25.11.00 lors des fusions municipales, fusions qu’il contestait. Pour lui, la fusion est très peu efficace et coûte plus cher. Il demande si les citoyens peuvent compter sur leurs élus pour éviter la disparition d’Outremont.

R : La conseillère Potvin réaffirme qu’elle était contre les fusions, qu’elle a manifesté en 2000 et qu’elle a toujours déploré le manque de leadership politique en 2004 pour informer les citoyens sur le processus défusionnel. Marie Potvin affirme que l’arrondissement n’a pas le pouvoir légal de défusionner mais qu’elle tient mordicus à garder les limites administratives d’Outremont, ses services de proximité et sa qualité de vie communautaire.

R : La conseillère Nunes partage entièrement les arguments de Marie Potvin et rajoute que le charme de Montréal réside dans les particularités de ses différents quartiers. Elle fait remarquer que le changement des limites territoriales d’Outremont est, pour l’instant, une rumeur. Selon elle, il y a des bons côtés à la fusion comme le système de dotation de la ville de Montréal qui a amené à Outremont Normand Proulx (directeur d’arrondissement depuis mars), Michel Allen (directeur culture/sports/loisirs depuis janvier) et Hadi Hakim (directeur travaux publics depuis juin).

R : Louis Moffatt affirme que tous les élus qui se présentent à la mairie de Montréal parlent de couper le nombre d’arrondissements de 19 à 12. Il s’inquiète de la vie communautaire qui risque de disparaître faute d’interface entre les citoyens et les élus. Outremont va devoir se battre.

R : Céline Forget partage en tous points les opinions de Mesdames Potvin et Nunes.

R : La mairesse affirme avoir présidé un comité anti-fusion en 2001 et avoir participé à des rencontres pour le partage des pouvoirs entre les arrondissements et la ville-centre. Outremont a cru en ce partage mais il y a eu bris de contrat. Pour elle, les fusions étaient anti-démocratiques.

(N.D.L.R.En 2004, en plein processus défusionnel et à l’heure des référendums dans certains arrondissements, la mairesse (alors conseillère) n’a posé aucun geste pour la défusion à Outremont. Elle aurait expliqué son inaction et son silence par le fait ‘’ qu’Outremont, c’est l’arrondissement du maire de Montréal !’’ Est-ce à dire que son allégeance à Union Montréal aurait été plus forte que ses propres convictions politiques et que les intérêts des citoyens ?). (Q15)

Q7 (50min 40sec) : Travaux à l’aréna et nouveau système de réfrigération. Pour le citoyen, voter un budget de 300,000 $ pour une porte d’entrée à l’arrière de l’aréna, c’est pas mal trop onéreux. Le citoyen raconte aussi qu’à la construction de l’aréna, vers 1965, le système de réfrigération était à l’ammoniac mais a été changé ultérieurement car ce gaz est mortel. Aujourd’hui, il s’inquiète car l’arrondissement veut revenir à l’ammoniac.

R : Michel Allen répond qu’une mise aux normes est obligatoire pour tous les arénas du Québec. A Outremont, ce sera dans 2 ans. La dalle de béton est aussi à refaire ainsi que l’isolation.

R : Louis Moffatt explique la nécessité d’un accès à l’arrière de l’aréna pour éviter que les enfants, avec leurs équipements, continuent d’entrer uniquement par l’avant. Le système à l’ammoniac serait à l’extérieur de l’aréna et les serpentins sous la glace sont alimentés à la saumure.

R : Céline Forget demande à Michel Allen si l’arrondissement a le choix de gaz pour le mode de réfrigération ou si l’ammoniac est la seule option.

R : Ce dernier répond que la ville est en train de tester le CO2.

Q8 (60min) : Les rénovations majeures d’infrastructure sur la rue Laurier. L’intervenant veut savoir si ces travaux changeront la surface de la rue, par exemple, les trottoirs seront-ils plus larges ? Compte tenu des travaux de réfection sur l’avenue du Parc qui ont duré près de 3 ans et qui ont profondément affectés les commerces (plusieurs faillites), quelles sont les mesures envisagées par l’arrondissement pour aider les commerçants et quelles sont les dates de début et de fin de ces travaux.

R : La mairesse informe que la solution envisagée, c’est de travailler par petits tronçons au lieu de fermer toute la rue au complet. Côté design, l’arrondissement a engagé un designer qui va ‘‘penser’’ la rue Laurier : terre-plein au centre de la rue, agrandissement de trottoirs.

R : Marie Potvin souligne l’importance d’une vision urbanistique quant à cette artère qui se prolonge jusqu’à St-Laurent et ajoute qu’on doit sécuriser et végétaliser les intersections.

R : Hadi Hakim ne peut pas donner de dates concernant les travaux puisqu’il y aura différents intervenants : gestion de l’eau, service des infrastructures et designer en urbanisme.

R : Marie Cinq-Mars informe que le budget d’arrondissement pour les travaux de service est de 2M$. Pour ce qui est des travaux d’infrastructures, le budget vient de l’agglomération.

Q8 : L’intervenant demande alors s’il y aura 2 différents appels d’offres.

R : Normand Proulx répond que l’arrondissement vise des travaux pour 2014 et 1 seul appel d’offres.

Q9 (71min 35sec). Dérogation mineure pour le 190 Maplewood. L’intervenant est entrepreneur et à la demande de son client, il veut installer une génératrice sur le côté de la résidence. Au bureau d’urbanisme, on aurait informé son client que si la génératrice était à 1.5 mètres de la ligne de lot et produisait moins de 50 décibels, aucun permis supplémentaire n’était requis. Il a donc coulé une dalle de ciment pour la génératrice. Il appert que les informations reçues étaient erronées et le client, même avec une demande de dérogation mineure, voit son projet refusé par le C.C.U.

R : Pierre Chapuis confirme qu’il y a eu quiproquo au niveau des informations données, que son bureau refuse la demande de dérogation et qu’il en revient ce soir aux élus de trancher.

R : Louis Moffatt (président du C.C.U.) relève que les travaux (dalle de ciment) ont été entrepris avant d’avoir demandé un permis spécifique et que ce projet ne respectait pas les règlements.

R : La mairesse trouve que c’est un cas spécial et tient à en connaître plus.

R : Ana Nunes demande à Pierre Chapuis si le quiproquo relève de l’erreur d’un employé de l’arrondissement. Ce dernier est obligé d’acquiescer tout en affirmant que c’est un oui-dire de l’intervenant et que Ana Nunes prend sa parole contre la sienne.

Q10 (81min 10sec). Pataugeoire Kennedy (Q9). Le 18.06.11, ouverture de la nouvelle pataugeoire. Le 22.06.11, fermeture car le sol trop glissant a entrainé une cinquantaine de chutes. L’entrepreneur met du sable dans la peinture et réouverture le 01.07.11. Les enfants se blessent : trop de sable. Un sauveteur, pendant 10 jours, limera le fond du bassin. Aucune amélioration en 2012. Été 2013, on ajoute des tapis en caoutchouc pour améliorer la sécurité de la pataugeoire. L’intervenante demande pourquoi la mairesse n’a pas exigé, en juillet 2011, que l’entrepreneur refasse la pataugeoire afin de la rendre sécuritaire.

R : La mairesse répète qu’elle s’est promené pieds nus dans la pataugeoire. Elle affirme que les tapis en caoutchouc avaient été installés par le YMCA (sous-contractant qui s’occupe de la gérance de la piscine et de la pataugeoire).

Q10 : La citoyenne informe la mairesse que l’installation de tapis en caoutchouc a été une décision conjointe du YMCA et du bureau de Michel Allen de l’arrondissement. Elle réitère sa question puisque la mairesse n’y a pas répondu.

R : Michel Allen informe que le problème de rugosité du fond du bassin est commun à bien d’autres pataugeoires. L’autre solution est un tapis spécial comme à la pataugeoire Laurier.

Q10. L’intervenante informe que c’est un revêtement en PVC texturé et antidérapant très épais installé lors des rénovations de la pataugeoire du Plateau en 2011. Elle ajoute que les usagers déplorent encore et toujours le manque de vestiaire et de toilette.

(N.D.L.R. La mairesse n’a jamais répondu à la principale question de l’intervenante)

Q11 (92min) : Le futur du 1420 Mont-Royal. Selon l’intervenante, en 2009, malgré la promesse de Marie Cinq-Mars d’un référendum qui n’a jamais eu lieu, il y a eu changement de zonage pour avantager le projet de condos de luxe de la firme Catania. Cette dernière n’a pas renouvelé son offre d’achat en 2012. En mai 2013, la Commission du conseil sur la culture, le patrimoine et le sport a demandé le retour au statut institutionnel pour cet immeuble. L’intervenante veut savoir ce que l’arrondissement compte faire avec ce dossier.

R : La mairesse affirme qu’elle préconisait à l’époque le côté institutionnel et qu’elle était déçue de l’absence de référendum. Selon elle, les citoyens qui étaient contre le projet de condos se poseraient des questions aujourd’hui compte tenu du manque de logements à Outremont. Elle préconise la tenue d’un registre et d’un référendum pour un changement de zonage. La seule consultation publique qu’il y a eu concernait un projet d’habitation du promoteur Catania.

(N.D.L.R. La mairesse n’a jamais fait allusion à sa promesse électorale de 2009, à savoir : ‘’Mon opinion est très claire là-dessus, j’aimerais que ça demeure institutionnel. Après mon élection, j’aimerais consulter la population en envoyant une lettre à chaque citoyen, afin de connaître l’avis des gens en général ‘’. La mairesse a aussi omis de préciser qu’en mars 2010, malgré ladite promesse, elle a voté pour le changement de zonage d’institutionnel à résidentiel).