Conseil du 6 mars 2017 – résumé de la période de questions

Conseil du 6 mars 2017 – résumé de la période de questions

Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence. Assistance : 25. Intervenants : 9. Durée : 1 heure 19minutes.

  1. Activité d’un comité de promotion du pluralisme au sein des écoles d’Outremont
  2. Manque de transparence dans le projet de la coop le Suroit (suivi)
  3. Croix gammées sur des voitures
  4. Collectif Une monnaie pour Montréal
  5. Future synagogue au 1260 Bernard (suivi)
  6. Coopérative Autrement (suivi)
  7. Agrandissement d’une maison sur l’avenue Durocher
  8. Demande d’excuses pour la mauvaise gestion de crise du 8 mars 2012 (suivi)

1.- Activité d’un comité de promotion du pluralisme au sein des écoles d’Outremont : 1 question
Q1 (14 min) : Le citoyen, outremontais depuis peu, raconte que le comité dont il est membre a organisé à PGLO une journée de rencontre multiculturelle un dimanche et ce, avec succès. Il désire offrir des t-shirts dont il a lui-même conçu le dessin aux conseillères : un cercle à l’intérieur duquel on retrouve le mot ‘’ Outremont ‘’ en plusieurs langues.

R : La mairesse Cinq-Mars félicite le citoyen pour son initiative mais affirme qu’elles ne peuvent pas accepter de cadeaux.

 

2.- Manque de transparence dans le projet de la coop le Suroit (suivi) : 2 questions
Q2 (19min 05sec) : Le citoyen mentionne que le stationnement Manseau sera octroyé à la Coop le Suroit au conseil de ville du mercredi 8 mars 2017. Il rappelle à la mairesse que l’instigateur du projet avait toujours refusé les conditions votées par les conseillères en juin 2015.

R : La mairesse Cinq-Mars reporte sa réponse au prochain conseil et affirme que de toute façon, il en revient au comité exécutif de la ville centre, le 8 mars, d’accepter ou de refuser ce projet.

Q2 : Le citoyen affirme que la résolution votée du conseil n’a pas été respectée et qu’on dissimule des informations à la population.

R : La conseillère Forget se souvient très bien que lorsqu’elles avaient voté un espace vert de 8,5 mètres, le représentant de la coop avait affirmé que le projet n’était plus réalisable.

R : La conseillère Gremaud ajoute que les promoteurs de la coop avaient tenté de faire changer d’idée aux conseillères tout en travaillant avec la direction de l’habitation.

Q2 : Le citoyen affirme qu’initialement le promoteur, via une pétition pour l’appuyer dans son projet de coop, promettait une garderie de 60 places : la garderie est disparue mais pas le mystère entourant la coop.

Q8 (1hre 01min 09sec) : Le citoyen affirme qu’en mai 2012 Christian Corbeil, qui était agent de développement de coopératives, a appris lors d’une rencontre avec l’ex-directeur du bureau d’aménagement urbain (Pierre Chapuis) que le terrain Manseau était disponible pour une coop. En juillet 2012, Christian Corbeil a fondé la coop le Suroit. De février 2013 à octobre 2013, une firme d’architectes et le GRT ont produit 4 jeux différents de plans pour le Suroit sans qu’aucun terrain ne soit attribué. Compte tenu de ces faits vérifiables, le citoyen demande si les élues vont voter une résolution spéciale pour aviser le comité exécutif de la ville de Montréal de reporter le vote du 8 mars.

R : La mairesse Cinq-Mars invite le citoyen à porter plainte à qui de droit affirmant que la salle du Conseil n’était pas une salle de Cour.

R : La conseillère Forget répond qu’elle et un citoyen ont porté ce dossier à l’attention de différentes instances de Montréal mais doit malheureusement constater que rien ne va bouger de ce côté-là.

Q8 : Compte tenu que le conseil de ville de Montréal a approuvé en décembre 2016 l’espace intercalaire de 8,5 mètres, le citoyen demande si le cadastrage est enfin terminé.

R : René Girard, directeur du service de l’urbanisme, informe que le conseil de ville a versé dans le domaine public cet espace de 8,5 mètres.

R : La conseillère Gremaud ajoute que chaque fois qu’elle rencontre des intervenants pour le campus Outremont, elle leur rappelle de bien intégrer cet espace au parc linéaire.

 

3.- Croix gammées sur des voitures : 1 question
Q3 (30min 25sec) : L’intervenant relate que le mois dernier des croix gammées auraient été dessinées dans la neige sur le capot de certaines voitures. Il demande aux conseillères et à la mairesse si elles reconnaissent l’existence de l’antisémitisme à Outremont.

R : La mairesse Cinq-Mars répond que dessiner des croix gammées est un geste exécrable et totalement inacceptable, partout, pas juste à Outremont.

Q3 : L’intervenant affirme que le Conseil d’Outremont prend souvent des décisions contre la communauté hassidique et vote des règlements qui leur sont nuisibles, alors cela peut enhardir des voyous à poser des gestes haineux.

R : La mairesse Cinq-Mars explique que les demandes d’accommodements raisonnables (toutes religions confondues) sont soumises à un avis juridique et que s’il n’y a pas obligation d’accepter, elles seront refusées.

R : La conseillère Gremaud tente de peser ses mots mais trouve que l’intervenant tient des propos radicaux en accusant le Conseil de voter des règlements pour nuire à une communauté. Elle affirme ne pas avoir du tout apprécié les affirmations de l’individu.

 

4.- Collectif Une monnaie pour Montréal : 1 question
Q4 (36min 50sec) : L’intervenante est membre du collectif dont le but est de créer une monnaie locale complémentaire (MLC) à Montréal. Elle ajoute qu’il y en a 80 en France, 10 au Canada et 4 au Québec. Elle demande la collaboration des élues pour ce projet.

R : La mairesse Cinq-Mars demande à ce que l’intervenante leur envoie la documentation pertinente.

 

5.- Future synagogue au 1260 Bernard (suivi) : 1 question
Q5 (38min 58sec) : Le citoyen demande quelles sont les dimensions exactes du futur bain rituel du 1260 Bernard (permis de construction daté du 25.05.15) et du centre communautaire du 594 Champagneur (certificat d’occupation daté du 19.06.15) pour la communauté hassidique.

R : René Girard ne connait pas la superficie exacte mais croit que le bain rituel occuperait le 2/3 du demi-sous-sol et ne peut répondre pour le centre communautaire.

R : La conseillère Pollak tient à préciser que c’est un propriétaire privé qui a fait les demandes et non la communauté hassidique et qu’il est important de faire la différence.

Q5 : Le citoyen revient sur sa demande du mois dernier et demande si l’administration a reçu le rapport sur les corrections apportées à la zone C-6.

R : Marie-France Paquet, directrice d’arrondissement par intérim, explique que suite au départ de son prédécesseur le mois dernier (lui-même intérimaire), elle doit reprendre l’étude de ces dossiers et une réponse devrait être donnée au Conseil d’avril ou de mai.

(N.D.L.R. Depuis que Marie Cinq-Mars est mairesse (décembre 2007), il y a eu 2 directeurs au bureau de l’aménagement urbain et du patrimoine, 3 directeurs au bureau des travaux publics, 4 directeurs au bureau de la culture/sports/loisirs/développement social et 6 directeurs d’arrondissement ou intérimaires. Dans de telles conditions, il est incontestable qu’il y a un manque flagrant de suivi dans des dossiers d’intérêt public pour l’arrondissement. Outremont serait-il en manque de leadership depuis 9 ans ?)

 

6.- Coopérative Autrement (suivi) : 1 question
Q6 (45min 05sec) : La citoyenne dit avoir rencontré plusieurs intervenants depuis 1 an pour faire avancer son dossier de coop et tous sont unanimes : la priorité est de se faire représenter par un GRT (groupe de ressources techniques) et pour ce, un terrain doit être attribué à la coop. Malheureusement, il n’y a personne pour leur donner les informations pertinentes et pour les diriger aux autorités compétentes. La coop réclame de l’arrondissement un service responsable pour piloter ses démarches dans la sélection d’un terrain.

R : René Girard répond que le propriétaire du terrain recherché par la coop est l’Université de Montréal et son partenaire est la direction de l’habitation de la ville de Montréal. Il ajoute que la coop doit s’inscrire pour une demande d’intérêt quand les terrains seront à vendre.

R : La conseillère Forget répond qu’il y a des terrains qui sont sur le territoire de l’arrondissement.

R : René Girard répond que l’arrondissement ne peut répondre à cette demande puisque sans ressources dans ce domaine.

Q6 : La citoyenne réplique que le GRT ne peut pas l’aider tant et aussi longtemps que la coop n’a pas un terrain et que le Conseil n’a pas voté une motion.

R : La conseillère Forget conseille à la citoyenne (sur un ton ironique) d’aller voir le promoteur de la coop le Suroit puisque ce dernier a été capable de passer à travers toutes les démarches très rapidement sans avoir reçu l’approbation du Conseil pour un terrain.

R : La conseillère Gremaud est perplexe face aux difficultés encourues par la coop Autrement car selon elle, il n’y a jamais eu de terrain attribué à la coop le Suroit par l’arrondissement en début de projet. Lorsque les élues ont voté pour donner le terrain du stationnement Manseau, c’était en 2015 alors que la coop le Suroit avait déjà tous les plans en mains.

Q6 : La citoyenne ajoute qu’il faut beaucoup de patience pour avancer et aussi de bons contacts.

R : La conseillère Forget fait remarquer qu’il devrait y avoir 90 nouveaux logements sociaux sur le territoire de l’arrondissement et que la coop le Suroit en offre 40, donc il en reste 50 à prévoir. Elle demande s’il n’y aurait pas une façon de réserver ces 50 logements à la coop Autrement.

 

7.- Agrandissement d’une demeure sur la rue Durocher : 1 question
Q7 (56min) : La citoyenne est venue défendre des plans d’agrandissement de sa demeure, plans qui ont été étudié et refusé au comité consultatif d’urbanisme (CCU).

R : La mairesse Cinq-Mars remercie la citoyenne et confirme qu’il y aura un vote ce soir sur ce dossier.

 

8.- Demande d’excuses pour la mauvaise gestion de crise du 8 mars 2012 (suivi) : 1 question
Q9 (1hre 13min) : La citoyenne rappelle la violente agression dont la conseillère Forget avait été victime le 08.03.12 lorsqu’une quarantaine d’hassidim l’avaient publiquement insulté. Les agresseurs, fiers de leur démonstration profondément haineuse, s’étaient filmés et avaient mis leurs vidéos sur internet. Le monde a alors appris avec stupeur qu’à Outremont, des intégristes religieux avaient le droit d’agresser une conseillère municipale, devant des policiers, en plein jour, sur la voie publique et ce, en toute impunité. Les policiers n’ont jamais arrêté les agresseurs et n’ont jamais donné de constat d’infraction. La mairesse Cinq-Mars, n’a jamais exigé de rapport d’enquête, semblant satisfaite du travail des policiers. La citoyenne demande si la mairesse aura l’humilité de reconnaître qu’elle a manqué de jugement dans la gestion de cette crise et en conséquences, d’offrir ses excuses à la conseillère Forget et à la population d’Outremont.

Historique, Revue de presse, Vidéos/youtube

R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle pense avoir agi correctement, qu’elle croit se souvenir qu’elle avait condamné ce qui s’était passé et qu’elle n’a pas à s’excuser auprès de la conseillère Forget.

Q8 : La citoyenne se souvient que la mairesse avait parlé d’un spectacle désolant. Elle ajoute qu’à cette agression gratuite s’ajoute celle dont a été victime une citoyenne en octobre 2014 lors d’une consultation publique sur les cabanes de bois sur les balcons.

 

PÉRIODE DE QUESTIONS DES ÉLUES

Q1 (1hre 20min 10sec) : La conseillère Gremaud dit qu’elles vont voter ce soir pour emprunter un montant de 1,381,000 $ pour l’entretien des parcs et aimerait savoir, afin de justifier cet emprunt, quand l’arrondissement va se doter d’un plan directeur pour les parcs.

R : Marie-France Paquet spécifie que c’est 2 ans après avoir contracté un emprunt que ce dernier se retrouve sur le compte de taxes des citoyens. Le mandat d’un plan directeur fait partie du plan de travail de l’administration et une proposition devrait être présentée aux élues au printemps.