Conseil du 1er mai 2017 – résumé de la période de questions

Conseil du 1er mai 2017 – résumé de la période de questions

Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence. Assistance : 61. Intervenants : 13. Durée : 1hre 2min 30sec.

1.     Manque de stationnement sur la rue St-Cyril

2.     Entente secrète avec Jean-Claude Patenaude (suivi)

3.     Rénovations de fenêtres avenue Outremont

4.     Relocalisation forcée CPE Les Pitchounets

5.     Recommandations du Comité Van Horne

6.     Problème de rénovation d’un immeuble sur Bloomfield : locataires évacués (suivi)

7.     Protection du patrimoine bâti (suivi)

 

1.     Manque de stationnement sur la rue St-Cyril : 5 questions

Q1 (34min 10sec) : Au mois de mai, le stationnement devient interdit côté nord sur l’avenue St-Cyril, coté longeant le parc Kennedy (coté piscine). Pour pallier au manque estival de places de stationnement pour les riverains, le comité sur le stationnement propose de conserver le stationnement côté nord de l’avenue à l’année. Cette recommandation fait suite à l’installation de renflements aux intersections du pourtour du parc qui sécurise le secteur. La citoyenne est venue remettre une pétition de 115 signatures ramassées auprès des garderies environnantes, entre autres, refusant cette alternative arguant que le manque de places ne doit pas mettre en cause la sécurité des enfants.

Q2 (37min 10sec) : Le citoyen rappelle que le parc Kennedy est le plus fréquenté de l’arrondissement (piscine, pataugeoire, terrain de pétanques, tables de pique-nique, garderies avoisinantes) et que la sécurité des enfants doit être prioritaire. Il demande si l’idée d’ouvrir le stationnement sur le côté nord de la rue est tributaire du manque de stationnement dont se plaignent certains commerçants de la rue Van Horne.

R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’il est rare de permettre le stationnement en bordure d’un parc sauf au parc St-Viateur (côté terrains de tennis) et du parc Beaubien (côté terrains de soccer).

R : La conseillère Forget explique qu’ouvrir le côté nord est une recommandation du comité stationnement suite aux nombreuses plaintes de résidents et non de commerçants.

Q2 : Le citoyen ajoute qu’il devrait y avoir une politique globale de stationnement pour tout l’arrondissement au lieu de prendre des décisions une demande à la fois.

Q5 (53min 55sec) : Le citoyen mentionne qu’il est pour la levée de l’interdiction de stationnement en période estivale sur St-Cyril compte tenu des saillies de trottoir sur les rues riveraines qui ont enlevé 6 places de stationnement autour du parc. Si les élues votent contre cette interdiction, le citoyen demande s’il y a une solution de rechange au manque flagrant de stationnement.

R : Advenant un vote négatif, la mairesse Cinq-Mars recommande au citoyen de retourner auprès du comité stationnement pour remédier au problème.

Q12 (1hre 27sec 40min) : Le citoyen dit que ça fait 2 ans qu’un groupe demande de solutionner le problème sur leur rue pour l’été Les personnes qui fréquentent la piscine causent un problème aux résidents.

R : La conseillère Pollak parle de vignettes.

R : La conseillère Forget répond que les vignettes ne règleraient pas le problème des résidents qui ne trouvent pas de place au retour du travail le soir. Ce secteur est strictement résidentiel de soir (aucun générateur d’affluence en soirée, ex : resto ou théâtre) et qu’instaurer un système de vignettes à l’année ne serait qu’une façon de faire de l’argent sur le dos des contribuables sans rien changer à la situation. De plus, pour l’installation d’un système de vignettes, il est préférable d’analyser tout un secteur, pas juste un petit bout de rue. Cette analyse plus globale devra éventuellement se faire avec la venue du campus.

Q13 (1hre 34min 50sec) : La citoyenne mentionne que la permission de stationner sur le côté du parc est présentement du 1er novembre au 30 avril : elle propose de l’étirer du 1er octobre au 30 mai. Cette nouvelle plage horaire ne toucherait pas la période estivale (vacances, piscine, pataugeoire).

R : La conseillère Forget ajoute qu’il serait peut-être également possible d’ouvrir au stationnement le côté nord de St-Cyril uniquement après 17h00.

 

2.     Entente secrète avec Jean-Claude Patenaude (suivi) : 2 questions

Q3 (44min 20sec) : Le citoyen demande si les élus de l’époque avaient voté pour reconnaître le statut d’un attaché politique à celui de directeur-adjoint d’arrondissement lui concédant par le fait même une pension à vie.

R : La mairesse Cinq-Mars refuse catégoriquement de répondre, parle d’allégation, coupe le micro au citoyen et demande à l’agente de la sécurité publique de le reconduire à son siège.

(N.D.L.R. Marie Cinq-Mars était conseillère Union Montréal à l’époque et a côtoyé Jean-Claude Patenaude de 2002 à 2007. Marie Cinq-Mars était ensuite mairesse lors de la signature de l’entente secrète du 25 novembre 2009).

R : La conseillère Forget mentionne que les propos du citoyen se retrouvent dans un rapport de la firme KPMG daté d’octobre 2007 et qu’il n’y avait aucune allégation de sa part.

Q11 (1hre 23min) : La citoyenne a bien entendu la réponse donnée par la mairesse Cinq-Mars mais affirme que sa question sur l’entente Patenaude n’a rien à voir avec celle posée plus tôt en soirée.

R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle refuse de répondre à toutes les questions sur ce sujet.

R : La conseillère Forget fait remarquer que la citoyenne a au moins le droit de s’exprimer même si la mairesse refuse de répondre. Elle ajoute que les citoyens qui prennent le temps de se déplacer ont le droit de parole et que nous sommes en démocratie.

R : Pour la 2ème fois ce soir, la mairesse Cinq-Mars fait appel à l’agente de la sécurité publique.

(N.D.L.R. Le refus formel de laisser s’exprimer les citoyens concernant l’entente secrète avec Jean-Claude Patenaude est en soi une réponse très concluante. Dans le passé, la mairesse refusait de répondre à ces questions puisque son ex-collègue d’Union Montréal Stéphane Harbour et son attaché politique Jean-Claude Patenaude faisaient l’objet de poursuite criminelle. Ces dossiers étant fermés, Marie Cinq-Mars n’a plus d’excuse pour ne pas répondre de ses actes).

 

3.     Rénovation de fenêtres au 509 Outremont : 1 question

Q4 (47min 05sec) : Le citoyen mentionne qu’il attend un permis pour remplacer les fenêtres de la devanture de sa résidence par des fenêtres à battant comme celles qui sont là depuis 1989. Le CCU recommande plutôt des fenêtres à guillotine comme les originales d’antan. Le citoyen fait remarquer que des fenêtres ont été changées en 2013 sur le côté très visible de sa résidence et que ce sont des fenêtres à battant approuvées par le CCU avec un permis délivré par le bureau d’urbanisme. Pour lui, vouloir des fenêtres semblables partout, c’est une simple question d’homogénéité.

 

4.     Relocalisation forcée du CPE Les Pitchounets : 2 questions

Q6 (55min 55sec) : Le citoyen informe que la commission scolaire Marguerite-Bourgeois ne renouvellera pas le bail du CPE Les Pitchounets qui est logé à l’école Lajoie et que ce dernier doit se trouver un nouveau local avant le 1er juillet 2018. Le citoyen demande si l’arrondissement ne pourrait pas les aider et mentionne que la maison MacFarlane est présentement vide.

R : La mairesse Cinq-Mars redit qu’en juin, il y aura un appel d’offre pour trouver une nouvelle vocation à la maison MacFarlane mais qu’il y a beaucoup de rénovations à faire. Elle parle de la possibilité de louer comme local un sous-sol d’église ou un presbytère.

Q8 (1hre 2min 45sec) : La citoyenne est directrice générale de la garderie Les Pitchounets et demande aux élues quelles seraient les étapes à suivre pour la relocalisation.

R : La mairesse Cinq-Mars conseille d’attendre l’appel d’offre pour la maison MacFarlane et mentionne une rencontre avec la greffière pour savoir comment l’administration pourrait aider le CPE.

R : La conseillère Forget avise que la maison MacFarlane va demander un très gros investissement que le CPE n’a peut-être pas. La recherche d’un nouveau local ne devrait pas s’arrêter uniquement à la maison McFarlane.

 

5.     Recommandations du Comité Van Horne: 1 question

Q7 (1hre 00min 23sec) : Le citoyen est membre du comité Van Horne et ce soir, il y a dépôt d’une proposition pour un projet-pilote (Croquis 1 et Croquis 2) qui pourrait avoir des retombées intéressantes pour l’arrondissement : places publiques éphémères, marquage graphique au sol et dans les vitrines. Il mentionne le projet ‘’ Le retour des glaces ‘’ des Amis de la place Marcelle Ferron, un événement éphémère fort médiatisé. Il incite le Conseil à voter pour les recommandations.

 

6.     Problème de rénovation de l’immeuble du 768 Bloomfield (suivi) : 1 question

Q9 (1hre 5min 20sec) : Le citoyen mentionne qu’il a été évacué de son logement (Q12) il y a 6 semaines et espère le réintégrer le plus tôt possible mais que le propriétaire a décidé de procéder à des travaux supplémentaires (autres que remédier à la situation urgente présente) qui pourraient durer plusieurs mois. Le citoyen demande si le bureau d’urbanisme va tenir compte des besoins immédiats des familles évacuées au moment de l’octroi des futurs permis.

R : René Girard, directeur de l’urbanisme, mentionne que l’arrondissement a demandé une contre-expertise (structure du bâtiment et murs coupe-feu) dont les résultats devraient arriver dans 2 semaines. Le directeur ajoute que le permis devrait être donné sur la base de ces 2 priorités.

 

7.     Protection du patrimoine bâti (suivi) : 1 question

Q10 (1hre 13min 25sec) : Le citoyen rappelle que sur le site web de l’arrondissement (Q10) priorité est accordée à la sauvegarde du patrimoine bâti et que les critères de rénovation sont très sévères. Et pourtant, les permis accordés pour le remplacement du revêtement extérieur de brique jaune et d’insertion de marbre pour de la brique rouge sur Bloomfield devant le parc Outremont, et pour le remplacement du plancher et des marches de la galerie en bois pour du béton gris sur Bloomfield au niveau des triplex, vont à l’encontre desdits critères. Le citoyen demande à la mairesse comment le CCU et le bureau d’urbanisme ont pu octroyer des permis qui défigurent les façades centenaires des résidences.

R : René Girard répond que le triplex sur Bloomfield est en infraction depuis février 2016 pour non-respect des garde-corps et des colonnes.

R : La mairesse Cinq-Mars dit qu’il y a au moins 10,000 portes à Outremont et qu’un permis peut avoir été émis par erreur.

R : La conseillère Gremaud affirme que le CCU ne prend pas de décisions, il propose mais que pour des raisons politiques afin de plaire à tous et chacun, le vote du Conseil peut aller à l’encontre des recommandations du CCU. Elle ajoute que c’est relativement fréquent ces temps-ci et que cela la désole.

(N.D.L.R. Il est important de noter que ces permis pour le moins discutables ont été octroyé sous l’ère de M. Pierre Chapuis qui a été directeur du bureau d’urbanisme pendant 20 ans).

 

PÉRIODE DE QUESTIONS DES ÉLUES

Q1 (1hre 37min 56sec) : La conseillère Forget mentionne qu’on l’aurait informé qu’un lobbyiste travaillait sur le dossier de la maison des marionnettes (MIAM) depuis 2014 et que les élues n’en avaient pas été informées. Est-ce que la mairesse a demandé un rapport à cet effet ?

R : La mairesse Cinq-Mars répond que la requête est entre les mains du contrôleur général de la ville de Montréal.

Q1 : La conseillère Forget demande à Marie-France Paquet, directrice d’Arrondissement par intérim, de vérifier pourquoi le dossier MIAM a été mis sur le dessus de la pile pour les projets de l’arrondissement dans le cadre du 375ème de la ville.

R : Me Paquet répond que cette interrogation ne fait pas partie de la requête envoyée au contrôleur général.

Q1 : La conseillère Forget demande pourquoi un contrat de 22,000 $ a été donné à un consultant qui devait aider l’arrondissement à préparer le dossier de la MIAM alors que ce consultant était au même moment le lobbyiste engagé par l’organisme des marionnettes.

R : Me Paquet répond que cette interrogation est similaire à d’autres qui font partie de la requête envoyée au contrôleur général.

Q1 : La conseillère Forget rappelle qu’une résolution avait été votée pour que l’ilot St-Viateur, la maison des marionnettes ainsi que la maison des archives soient un projet pour le 375ème mais la lettre adressée à la ville ne demandait la subvention que pour la maison des marionnettes. Elle se demande pourquoi la résolution a été modifiée.

R : Me Paquet répond que la résolution n’a pas été modifiée et qu’elle reviendra avec une réponse bientôt.