La bête noire de Marie Cinq-Mars

La bête noire de Marie Cinq-Mars

La mairesse Cinq-Mars a annoncé qu’elle ne se représentera pas à l’élection de cet automne 2017. Cependant, une citoyenne impliquée et collaboratrice de ce site, n’a pas l’intention de la laisser partir sans qu’elle explique aux citoyens pourquoi elle a accordé, en catimini, la reconnaissance d’employé de l’état (régime de retraite) à un attaché politique devenu trop volubile. Un contrat coûteux pour les contribuables en échange du silence de Jean-Claude Patenaude.

céline

par Mariclaude Ouimet

Jean-Claude Patenaude. C’est le nom de la bête noire de la mairesse d’Outremont depuis 8 ans. Le 25 novembre 2009, alors qu’elle venait d’être élue mairesse, une entente secrète a été signée entre M. Patenaude et l’arrondissement d’Outremont dans laquelle la ville s’engage spécifiquement à reconnaitre et à ne plus contester le droit de M. Patenaude de bénéficier du régime de retraite des employés de la ville d’Outremont. Dans le passé, la mairesse refusait de répondre à nos questions à ce sujet puisque son ex-collègue d’Union Montréal Stéphane Harbour et son attaché politique Jean-Claude Patenaude faisaient l’objet de poursuite criminelle. Ces dossiers étant fermés depuis décembre 2016, Marie Cinq-Mars n’a plus d’excuse valable pour refuser de nous entendre à ce sujet.

M. Jean-Claude Patenaude a officiellement occupé le poste d’attaché politique à Outremont du 01.01.02 au 14.09.07. En 2007, la firme Fasken Martineau a reçu comme mandat de vérifier la conformité des procédures administratives dont, entre autres, la nomination rétroactive d’un membre du personnel politique à un poste administratif et des changements non autorisés au registre de paie de l’arrondissement. Le rapport daté du 07.10.07 confirme que plusieurs contrats signés par le directeur d’arrondissement de l’époque et M. Patenaude auraient été antidatés ce qui lui aurait concédé rétroactivement des avantages auxquels il n’aurait pas eu droit. Par exemple, un contrat au 1er janvier 2006 confère à M. Patenaude le poste de directeur adjoint d’arrondissement ce qui lui a permis de toucher une prime de rendement de 10% sur son salaire pour ladite année. Cette nomination n’a jamais été votée par les membres du Conseil comme cela aurait dû l’être.

Des comptes de dépenses excessifs de 2006 de M. Patenaude ont aussi été vérifiés. Le 01.10.09, en pleine campagne électorale, ce dernier explique aux médias que des élu(e)s d’Union Montréal dînaient le vendredi au restaurant et lui demandaient de payer leurs factures. Suite à ces déclarations compromettantes, M. Patenaude disparaît subitement de la sphère médiatique. Il faut savoir que certains membres d’Union Montréal qui ont cotoyé M. Patenaude briguaient un autre mandat à la mairie en 2009 dont Mesdames Nunes et Cinq-Mars ainsi que Messieurs Moffatt et Piquette. M. Patenaude avait-il d’autres aveux à faire ? Nous ne le saurons jamais car une clause de cette entente secrète l’empêchait de critiquer, de commenter ou d’émettre des propos pouvant nuire à l’autre partie en public y incluant ses représentants, fonctionnaires ou élus (…).

Quelle était l’urgence de négocier cette entente en pleine campagne électorale si les déclarations de M. Patenaude n’étaient que des allégations ? Pourquoi l’arrondissement a-t-il subitement reconnu le droit à M. Patenaude de jouir d’un régime de retraite alors qu’il lui contestait ce même droit avant les élections ? Pourquoi la mairesse Cinq-Mars a-t-elle caché cette entente à la population alors qu’elle engageait l’argent des contribuables à long terme ? Pourquoi avoir caché ladite entente aux membres du Conseil ? Si cette entente a été conclue pour le bien de toutes les parties, pourquoi l’avoir tenue secrète ? Que de manque de transparence dans ce  dossier et que de questions qui resteront à jamais sans réponse puisque la mairesse Cinq-Mars quitte la vie municipale cette année. Son refus catégorique de nous écouter et de nous répondre concernant cette entente secrète est, en soi, une réponse très éloquente qui mine grandement l’intégrité et la crédibilité de son administration.

L’entente entre l’arrondissement et Jean-Claude Patenaude :

Ce qu’ont dit les médias :

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