Conseil du 5 décembre 2016 – résumé de la période de questions

Conseil du 5 décembre 2016 – résumé de la période de questions

Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence. Intervenants : 4. Durée : 36 minutes

En début de séance, la conseillère Céline Forget fait un bilan du référendum du 20 novembre 2016 concernant l’interdiction de nouveaux lieux de culte sur la rue Bernard. Elle remercie la mairesse Cinq-Mars d’avoir mené le débat publiquement et d’avoir résisté aux invitations de discuter du sujet derrière des portes closes. Elle rappelle que d’autres arrondissements ont aussi légiférer dans le même sens qu’Outremont dont l’arrondissement du sud-ouest et la ville de St-Lambert. Elle ajoute que près de 20 synagogues hassidiques sont à proximité dans un périmètre de huit (8) tronçons de rue et affirme que peu de groupes religieux bénéficient d’autant de lieux de culte dans une zone si rapprochée. Nous sommes loin de certaines déclarations publiques parlant d’oppression vécue par ces derniers.

 

1.     Intervention du maire Coderre suite au référendum de l’avenue Bernard

2.     Interdiction de nouveaux lieux de culte sur les rues commerciales de l’arrondissement au sud-ouest

3.     Demande de rencontre privée avec la mairesse pour régler les dossiers hassidiques

4.     Dépenses encourues par la Coop le Suroit (suivi)

 

1.     Intervention du maire Coderre suite au référendum de l’avenue Bernard : 1 question

Q1 (18min) : Le citoyen remercie la greffière et son équipe pour tout le travail accompli et remercie aussi les élues d’avoir mené le débat sur la place publique même si certains auraient voulu négocier à l’abri des regards. Au lendemain du référendum, le maire Coderre a dit qu’il considérait l’avenue Van Horne comme secteur possible pour l’ouverture de nouveaux lieux de culte. Le citoyen demande à la conseillère Potvin de l’Équipe Coderre si le maire faisait référence à la zone C-6 (nord de la rue Van Horne entre Hutchison et Durocher) déjà prévue pour y ajouter le culte ou s’il parlait d’une modification du règlement actuel sur Van Horne qui interdit les lieux de culte.

R : La conseillère Potvin répond que le maire faisait référence à un certain secteur et non pas toute la rue Van Horne et ce pourrait être, sans qu’il la nomme, la zone C-6, mais qu’il laisse les élues d’Outremont décider.

Q1 : Le citoyen veut savoir s’il va y avoir un avis de motion pour la zone C-6 qui sera déposé incessamment.

R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’un mandat a été donné à une firme externe afin de revoir et refaire le zonage de tout l’arrondissement mais que l’administration est toujours en attente d’une nouvelle carte.

R : La conseillère Forget rappelle qu’elle a déjà déposé deux (2) avis de motion pour la zone C-6 qu’elle trouve particulièrement intéressante pour répondre aux besoins de nouveaux lieux de culte.

R : La conseillère Potvin ajoute qu’avec le développement du campus Outremont, la zone C-6 va se retrouver dans un îlot de verdure ce qui est une valeur ajoutée.

 

2.     Interdiction de nouveaux lieux de culte sur les rues commerciales de l’arrondissement sud-ouest : 1 question

Q2 (26min 55sec) : Le citoyen est heureux des derniers propos tenus par la conseillère Potvin concernant la zone C-6 et ne comprend pas pourquoi la conseillère Pollak (Équipe Projet Montréal) refuse catégoriquement cette zone si ce n’est que pour affirmer qu’Outremont empêche les hassidim de pratiquer leur religion. Il mentionne que le règlement interdisant les nouveaux lieux de culte sur les rues commerciales dans l’arrondissement du sud-ouest a été voté unanimement par les élu(e)s de Projet Montréal.

R : La conseillère Pollak répond que dans l’arrondissement du sud-ouest les élu(e)s ont le PPCMOI qui permet des dérogations au règlement de zonage pour des projets particuliers, ce qui n’existe pas à Outremont.

R : La conseillère Forget mentionne que le processus des projets particuliers (spot zoning) requiert également un référendum. Le changement de zonage des avenues commerciales de l’arrondissement du sud-ouest qui interdit tout nouveau lieu de culte est donc tout à fait équivalent à celui d’Outremont. Elle ajoute que dans Outremont, contrairement aux allégations de la conseillère Pollak qui affirme qu’il n’y a plus d’endroit pour ouvrir une synagogue dans les limites de l’arrondissement, il y a une zone possible pour le culte, occupée par un bâtiment qui appartient à une des sectes hassidiques et qui n’est pas utilisé à cette fin.

 

3.     Demande de rencontre privée avec la mairesse pour régler les dossiers hassidiques: 1 question

Q4 (45min) : L’intervenant unilingue anglophone, porte-parole de la communauté hassidique, félicite la mairesse Cinq-Mars pour la meilleure décision qu’elle n’aura jamais prise en neuf (9) ans, à savoir de ne pas se représenter comme mairesse.

R : La mairesse répond qu’elle n’accepte pas les propos de l’intervenant.

Q4 : L’intervenant reproche à la mairesse Cinq-Mars d’avoir dit que la communauté hassidique ne participait pas à la vie communautaire outremontaise et d’avoir parlé des écoles illégales alors que ces sujets n’avaient rien à voir avec le référendum. Il demande à la mairesse si elle va s’asseoir avec la communauté avant la fin de son mandat ou si elle va éviter une rencontre.

R : La mairesse Cinq-Mars informe l’intervenant que l’arrondissement Outremont étant francophone, elle va donc lui répondre en français. Elle affirme que la majorité des élues, à l’instar de l’arrondissement du sud-ouest et de la ville de St-Lambert, a voté un règlement pour interdire les nouveaux lieux de culte sur les rues commerciales afin de protéger une trame continue de commerces sur lesdites rues. Elle ajoute que le processus démocratique concernant ce changement de zonage a été suivi à la lettre et tout a été fait de façon transparente.

(N.D.L.R. Ce leader hassidique qui ne demeure pas dans Outremont, un habitué des séances du conseil, a été égal à lui-même, faisant preuve encore une fois d’une incroyable arrogance).

 

4.     Dépenses encourues par la Coop le Suroit (suivi) : 1 question

Q3 (39min 25sec) : Le citoyen mentionne que la subvention maximale pour le projet du Suroit est de 15,000 $, si le projet ne va pas de l’avant et que les dépenses supplémentaires relèvent de la responsabilité des administrateurs. Selon le citoyen, cela laisse sous-entendre que si le projet va de l’avant et qu’il y a des dépenses excédentaires, les contribuables pourraient en payer la note. Le citoyen insiste pour avoir la ventilation des frais encourus à ce jour par la coop le Suroit. (Q1)

R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’elle a envoyé la demande du citoyen à l’élu responsable des dossiers de l’habitation, soit Russell Copeman, et qu’elle attend des réponses.

Q3 : Le citoyen demande à la conseillère Forget si elle a reçu une réponse à sa demande d’accès à l’information.

R : La conseillère Forget informe que se demande d’accès à l’information a été envoyée à la ville-centre et que l’accusé de réception mentionnait une réponse vers la mi-décembre.

 

PÉRIODE DE QUESTIONS DES ÉLUES

Q1 (54min 30sec) : La conseillère Forget s’adresse au nouveau commandant du poste de police 24, Steve Girard et reprend un passage d’un article de La Presse du 22.11.16 qui affirme que ‘’ (…) les Israéliens arrivent en 10e place au palmarès des ressortissants étrangers expulsés du Canada. Cette donnée pourrait s’expliquer par les activités au Canada du crime organisé israélien, discret, mais « très actif, surtout à Outremont » estime Michel Juneau-Katsuya. « Aussi important que le crime organisé italien, mais très peu connu », le crime organisé israélien est notamment impliqué dans le trafic de diamants et le blanchiment d’argent, affirme l’ancien agent secret. La conseillère Forget demande à M. Girard ce qu’il peut lui dire sur ce ‘’ crime organisé israélien ‘’ à Outremont.

R : Le commandant Girard informe qu’il va faire des vérifications et qu’il répondra à la conseillère en privé.