Séance du conseil du 14 janvier 2013
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Pour ceux et celles qui n’ont pu assister à l’assemblée du conseil, voici le résumé de la période de questions préparé par Mariclaude Ouimet.
Suite aux démissions au sein d’Union Montréal, voici le nouveau Conseil d’arrondissement :
- Marie Cinq-mars, mairesse nouvellement indépendante, anciennement Union Montréal
- Céline Forget, conseillère encore et toujours indépendante, fidèle à ses convictions
- Louis Moffatt, conseiller nouvellement indépendant, anciennement Union Montréal
- Ana Nunes, conseillère encore et toujours Union Montréal, fidèle à ses convictions
- Marie Potvin, conseillère encore et toujours Union Montréal, fidèle à ses convictions
Q1 : Stationnement ruelle Davaar/McEachran. Deux (2) propriétaires stationnent leurs véhicules devant l’entrée de leur garage en empiétant sur la ruelle adjacente, ce qui rend difficile la sortie des stationnements de leurs voisins. Une pétition agrémentée de photos a été déposée. Bien que les pétitionnaires appellent la sécurité publique pour émettre des contraventions, les propriétaires négligents se targuent d’avoir des relations bien placées qui font sauter les contraventions.
R : La mairesse affirme que le dossier sera remis à la sécurité publique pour le stationnement et au bureau d’urbanisme pour le zonage.
R : Pierre Chapuis, directeur par intérim, confirme que ce dossier est à l’étude au niveau du cadastre et qu’il aura une réponse dans quelques semaines.
R : Marie Potvin informe qu’en plus, les éboueurs ont des problèmes pour la circulation de leurs camions.
Q2 : Projet d’une COOP sur un terrain de l’arrondissement près du campus. Un groupe de citoyen se mobilise pour former une coopérative d’habitation. Une demande d’appui a été envoyée à Pierre Chapuis en novembre dernier concernant le terrain ciblé. La citoyenne demande où en est rendu le dossier.
R. Pierre Chapuis répond que le dossier a été transféré à Montréal.
Q3 : Départ de la mairesse du parti Union Montréal. Le citoyen veut savoir en quoi le fait de devenir mairesse ‘’ indépendante ‘’ va changer la femme et les idées de l’ancienne mairesse d’Union Montréal.
R : La mairesse affirme qu’elle a voté contre le rapatriement des pouvoirs (ressources humaines et approvisionnement) d’Outremont vers la ville-centre. Pour elle, le parti Union Montréal n’est pas assez décentralisateur pour ses propres convictions.
Q3 : Ana Nunes a choisi les membres de son comité intercommunautaire selon des critères très spécifiques. A la réunion du 10.09.12, une femme hassidique étant absente, elle a été remplacée par sa mère. Le citoyen demande à la mairesse si les membres de ce comité sont interchangeables et si les compétences sont héréditaires.
R : La mairesse répond qu’elle n’est plus du même parti politique que la conseillère Nunes qui est présidente de ce comité et donc qu’elle ne peut pas se prononcer.
Q3 : Le citoyen réplique que Marie Cinq-Mars était d’Union Montréal dans ce temps-là.
R : La mairesse refuse toujours de répondre et passe la parole à Ana Nunes.
R : La conseillère Nunes explique qu’une représentation hassidique est absolument nécessaire sur ce comité : voilà pourquoi la mère a remplacé la fille.
R : La mairesse avertie haut et fort le citoyen que c’est une période de questions et non de débat et lui coupe le micro (le citoyen n’a même pas eu le temps de dire un mot).
Q4 : Aveuglement volontaire. L’intervenant rapporte qu’après une consultation publique, 85% des gens se sont prononcé contre la vente du 1420 Mont-Royal à un promoteur privé. Le citoyen veut savoir jusqu’à quel point la nouvelle indépendance de la mairesse saura faire reculer l’aveuglement volontaire des élus qui n’écoutent pas la population.
R : La mairesse affirme qu’il y a eu rupture de contrat entre ce que la ville-centre a promis aux arrondissements et ce qu’ils ont eu. Elle se questionne s’il y a eu des scandales dans les villes défusionnées (Pointe-Claire, Westmount, ville Mt-Royal) et termine en annonçant que l’Université de Montréal a décidé de ne plus vendre au promoteur Catania. Elle se demande qui va vouloir acheter et s’occuper de cet immeuble.
R : Marie Potvin rappelle qu’en 2004, les citoyens d’Outremont n’avaient pas redemandé le statut de ville lors du référendum sur les défusions municipales. Elle a tenu à préciser que peu importe leur allégeance politique respective, les élus travaillent pour Outremont.
Q5 : Rapport de 2004 sur les coûts prohibitifs des travaux à Montréal. Le citoyen demande à la mairesse si elle a eu le fameux rapport de 2004 dont on a tellement parlé dans les médias.
R : Non.
Q5 : Le citoyen demande à la mairesse si elle sait à quel rapport il fait allusion.
R : La mairesse répond qu’elle sait exactement de quel rapport il est question.
Q5 : Le citoyen veut savoir si Marie Cinq-Mars a lu ce rapport.
R : Non.
R : Céline Forget trouve déplorable le fait que la mairesse, qui est la seule conseillère de ville pour Outremont, n’ait pas pris la peine de demander et de lire ce rapport d’intérêt public. La conseillère d’Arrondissement ajoute qu’elle a demandé le document par l’accès à l’information et qu’elle peut l’envoyer par courriel à Marie Cinq-Mars si elle le désire.
Q6 : Résidence rue Elmwood et dérogation mineure pour agrandissement. La citoyenne propriétaire de cette résidence tient à préciser que ses voisins immédiats de ne s’opposent plus au projet.
Q7 : Résidence rue Elmwood et dérogation mineure pour agrandissement. Le citoyen tient à préciser que, même si les citoyens immédiats ne s’opposent plus au projet, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’ils acceptent cet agrandissement.
Q7 : Le citoyen fait la remarque que du jour au lendemain, il va se retrouver avec un mur longeant son balcon. Il demeure sceptique sur le fait qu’un tel agrandissement soit nécessaire, au dépend des voisins, afin de n’ajouter qu’un ascenseur à la maison.
R : Pierre Chapuis répond que l’élévation du mur respecte les règlements de zonage. Pour l’agrandissement au sol, une dérogation est nécessaire et sera votée à ce présent Conseil.
Q7 : L’intervenant demande des modifications au projet afin d’atténuer les nuisances. L’escalier pourrait être déplacé du côté de la rue et il pourrait y avoir l’ajout d’un mur d’intimité dans la cour intérieure. Il demande aussi à ce qu’il y ait un dialogue entre les résidents avoisinants, les architectes et l’initiatrice du projet.
R : La mairesse répond qu’elle va demander ce soir aux élus, avant de voter pour cette dérogation, que cette dernière soit conditionnelle à l’ajout d’un mur d’intimité.
Q8 : Résidence rue Elmwood et dérogation mineure pour agrandissement. Le citoyen s’explique mal que ce dossier ne soit pas réglé. Selon lui, le projet aurait été déposé au CCU à l’été 2010. Il demande à ce que les élus cessent de reporter leurs décisions.
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’il y a eu plusieurs modifications et que finalement les dernières ayant été bien reçues par le CCU, l’adoption de ce projet est à l’ordre du jour de la réunion de ce soir.
R : Le conseiller Moffatt réaffirme que les élus ont toujours été positifs à ce projet mais qu’ils ont aussi écouté les doléances des résidents voisins. La lenteur dans la prise de décision résulte de l’écoute de l’arrondissement envers les deux parties concernées et des modifications apportées.
Q8 : Le citoyen affirme que rien n’est réglé puisque qu’un résident ce soir a encore demandé des modifications au projet.
R : La mairesse informe que le CCU et le conseil sont favorables au projet.
Q9 : Déneigement à Outremont. Le résident habite le 950 Champagneur, immeuble récemment construit, au nord de Ducharme, dont c’est le 1er hiver. Selon lui, on aurait déversé la neige des autres rues dans le cul-de-sac face à son immeuble et le déblaiement aurait pris 8 jours.
R : Daniel Fleury, directeur des travaux publics, explique que cette tempête exceptionnelle a pris tout le monde par surprise et que l’entrepreneur a priorisé le déblaiement des grandes artères. Il prend bonne note de ce commentaire.
Q9 : Le résident se plaint que le seul lampadaire dans ce cul-de-sac ne fonctionne plus.
R : Daniel Fleury affirme qu’il va régler ce problème dans la semaine.
Q10 : Caserne de pompiers et promesse électorale. La citoyenne s’inquiète que dans le budget 2013 de la ville, aucun montant n’a été alloué à Outremont pour la réfection de la caserne de pompiers. Pourtant, cette réfection avait été accordée en compensation du départ du camion-échelle. La mairesse a donc 9 mois avant les élections de 2014 pour voir à ce que l’arrondissement jouisse d’une nouvelle caserne.
R : Pierre Chapuis répond que le projet préliminaire de réfection avance et qu’il a l’assurance de la ville-centre d’une nouvelle caserne.
R : Marie Cinq-Mars informe qu’elle va réétudier le budget.
R : Me Paquet, la greffière, affirme qu’elle fera un suivi.
Q11 : Pourim 2013 et devoir de surveillance de la mairesse. Cette fête hassidique enfreint les règlements sur le bruit et sur la circulation des autobus. Les 5 dernières années, la mairesse a toléré la circulation desdits autobus. Compte tenu des événements du 8 mars 2012, (rappel des événements dans des lettres ouvertes, ici et ici), la citoyenne veut savoir comment la mairesse va gérer la Pourim 2013 qui aura lieu à la fin de février cette année: suivant les règlements municipaux ou les règlements religieux hassidiques.
R : La mairesse s’enflamme, parle de la dizaine de contraventions données par la sécurité publique pour autobus en stationnement interdit. Elle ne peut rien dire sur les infractions pour la circulation de ces autobus puisque c’est la police qui s’en occupe et que cette dernière est sous la juridiction de la ville-centre et non de l’arrondissement.
R : La conseillère Forget demande si la mairesse (conseillère de ville afin de défendre nos intérêts à la ville-centre) a fait des revendications auprès du maire afin que la police applique impartialement les règlements outremontais. Question également soulevée par un citoyen dans une lettre ouverte.
R : La mairesse est contrainte de répondre non et invite la conseillère à aller faire des revendications à la ville-centre si elle n’est pas satisfaite.
R : La mairesse demande à l’intervenante de passer à sa question corollaire.
Q11 : La citoyenne fait remarquer à Madame Cinq-Mars qu’elle n’a pas du tout répondu à sa principale question.
R : La mairesse répond qu’elle ne connait pas les règlements religieux hassidiques (!)
Q11 : Selon la Loi sur les cités et villes, le devoir d’une mairesse est de voir à ce que les règlements soient impartialement mis à exécution. La mairesse va-t-elle exercer son devoir de surveillance et être présente dans les rues les 24 et 25 février lors de la Pourim ?
R : La mairesse répond qu’elle devra vérifier ses disponibilités dans son agenda.
(L’intervenante a en vain tenté de parler encore : la mairesse avait déjà éteint le micro).