Conseil du 2 septembre 2014 – résumé de la période de questions
Publié sous : Séances du conseil le
Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet, qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence.
Durée : 31 minutes
Q1 (29min 13sec) : COOP Le Suroit. Le citoyen mentionne que ce projet a été mis sur pied par des citoyens d’Outremont en 2009 et qu’il répond à un besoin fondamental de logements. Il veut savoir s’il y a eu des avancées quant à une résolution votée par les élues pour un espace vert qui sera situé entre le terrain vacant convoité par le projet de coop et l’immeuble du 950 Champagneur.
R : La mairesse Cinq-Mars informe qu’elle a rencontré, avec les élues, les responsables du logement social à Montréal et qu’une demande d’un espace vert a été faite.
R : La conseillère Gremaud confirme qu’il n’est pas question de ruelle verte mais bien d’une zone tampon ou d’un espace vert. De ce qu’elle a compris, ce projet était encore à l’étude, surtout au niveau de la responsabilité financière.
Q1 : Le citoyen demande si l’administration d’Outremont a une idée des coûts afférents à cet espace vert.
R : La conseillère Gremaud informe que les élues attendent des propositions et qu’il y aura un choix à faire.
R : La conseillère Forget informe qu’il y a un budget prévu au PTI (immobilisation) de 150,000 $ en 2016.
Q2 (35min 40sec) : Demande de ruelle verte entre Stuart/Wiseman/Ducharme/Van Horne (ruelle nord-sud). Le citoyen fait part de ce projet appuyé par 94 riverains qui voudraient aussi que la circulation automobile soit défendue pendant la période estivale dans la petite ruelle est-ouest au sud de Ducharme. Il mentionne qu’un comité est déjà formé tel qu’exigé par le protocole de ruelles vertes de l’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars mentionne que pour qu’un comité accède à des subventions, il doit y avoir aussi création d’un OBNL.
Q2 : Le citoyen pensait que l’arrondissement fournissait les bacs à fleurs ainsi que les fleurs.
R : La mairesse Cinq-Mars précise que les citoyens peuvent aller chercher du financement supplémentaire.
R : La conseillère Forget confirme que, pour l’instant, l’arrondissement fourni des bacs et 300 $ par ruelle verte (il y en a 2 en ce moment) pour l’achat de fleurs.
Q2 : Le citoyen fait aussi mention d’un dos d’âne qui aurait intérêt à être relocalisé de façon plus stratégique afin de sécuriser la ruelle.
R : La conseillère Forget informe qu’à la dernière réunion du comité sécurité & stationnement, la demande de relocalisation du dos d’âne a été discutée et qu’aussitôt que le procès-verbal de la réunion sera approuvé, le citoyen sera averti de la décision.
Q3 (42min 05sec) : Excavation d’un sous-sol sur Champagneur. La citoyenne fait référence à son intervention du mois de mars (Q13) lorsqu’elle s’était plainte de la durée et du bruit des travaux d’un voisin. Le directeur de l’urbanisme avait alors affirmé qu’il était conscient que ce problème perdurait depuis des années et qu’il était justement en train de travailler très fort afin d’apporter des modifications au règlement. Elle demande quelles solutions ont été envisagées depuis tout ce temps.
R : La mairesse Cinq-Mars, sans réponse, passe le micro au directeur d’arrondissement.
R : Normand Proulx, directeur d’arrondissement, n’a pas de réponse mais affirme que Pierre Chapuis (directeur urbanisme) travaille toujours sur la problématique des excavations et des problèmes vécus par la citoyenne. Pour l’instant, il n’y a pas de projet sur la table.
Q3 : La citoyenne demande quels sont les délais pour solutionner ce problème de taille.
R : Normand Proulx répond qu’il espère apporter un projet aux élues d’ici décembre.
Q3 : La citoyenne a été informée qu’un nouveau propriétaire sur la rue Champagneur avait l’intention de faire creuser un sous-sol et elle s’inquiète de ce que cette situation va perdurer en l’absence de règlements adéquats.
R : Le directeur d’arrondissement répond qu’ils vont travailler à contrer le bruit, les heures de travail et à baliser les délais permis pour les travaux.
Q3 : La citoyenne demande à ce que l’administration agisse au plus vite car elle n’a pas l’intention de revenir périodiquement exposer la même problématique.
Q4 (45min 35sec) : Voisinage bruyant et rapport avec la sécurité d’Outremont. Le bureau d’urbanisme a autorisé la construction de terrasses sur les garages de ses voisins en arrière et ces derniers s’en donnent à cœur joie. La sécurité publique a dit ne pas pouvoir intervenir sur un lieu privé et a lui conseillé d’appeler la police. La citoyenne n’a pas osé signaler le 911 tel que proposé considérant qu’il n’y avait pas d’urgence grave. Elle demande toutefois quels sont les pouvoirs de la sécurité publique à part donner des contraventions.
R : La mairesse Cinq-Mars répond que la sécurité publique est là pour faire respecter la règlementation et que les personnes qui fêtent devraient avertir leurs voisins.
R : Normand Proulx confirme que la sécurité publique n’a pas le droit d’intervenir sur le domaine privé mais qu’il y a une coordination avec la police.
R : La conseillère Pollak fait remarquer qu’Outremont est l’arrondissement où les règlements sur le bruit sont les plus stricts et qu’elle espère qu’ils soient respectés pour le moins de nuisance possible. Elle abonde dans le sens de la mairesse à savoir que la communication entre les voisins concernant des événements ou des fêtes est importante.
R : La conseillère Gremaud déplore le fait que l’arrondissement, malgré des règlements sévères sur les nuisances, ne soit même pas en mesure de les faire respecter.
Q4 : La citoyenne veut savoir pourquoi le bureau d’urbanisme a permis de telles constructions puisqu’il n’y a que la ruelle qui sépare sa cuisine de la terrasse voisine.
R : La mairesse Cinq-Mars clos vivement le sujet en répondant qu’elle n’est pas au courant du dossier et qu’il y aura un suivi à ce sujet.
Q5 (57min 55sec) : Circulation dans les rues. Selon l’intervenant, les citoyens se plaignent depuis plusieurs années du nombre croissant d’autobus scolaires hassidiques, de la vitesse et des heures auxquelles ils circulent. Le citoyen fait part d’une étude qu’il a fait, caméra-vidéo, 24hres/24hres, pendant 2 mois et le résultat est de 55 autobus/jour, 6 jours/semaine. La circulation commence à 6h34 et peut se terminer aussi tard que 23h40. Les autobus stationnent dans des zones de vignettes ou carrément en sens inverse d’une rue. Pourquoi ne pas exiger que ces autobus circulent uniquement dans les corridors scolaires et pourquoi ne pas définir des heures précises de circulation pour ces autobus ?
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle ne connaît pas le trajet des corridors scolaires et explique ce qu’est le Trottibus en disant que ce serait une bonne idée à mettre en place par la conseillère Pollak, responsable du transport actif.
R : La conseillère Pollak répond qu’elle ne se rappelle pas de mémoire avoir parlé de Trottibus et qu’on avait parlé d’un comité pour le transport actif.
R : La mairesse Cinq-Mars pense qu’elle va devoir demander un avis juridique avant de légiférer sur les heures permises pour la circulation.
R : Normand Proulx, d.a., affirme qu’il y a beaucoup plus d’enfants dans Outremont, donc beaucoup plus d’autobus.
R : La conseillère Gremaud suggère que l’arrondissement s’informe du nombre d’écoles sur le territoire et de l’horaire des classes afin de tenter d’uniformiser la circulation des autobus. A son avis, il y a matière à réflexion entre élues et matière à consultation avec les écoles.
Q5 : Le citoyen aimerait savoir pourquoi il n’y a pas une connexion par Laurier entre la piste cyclable de la rue Clark et la piste de la côte Ste-Catherine.
R : La mairesse Cinq-Mars informe qu’il y a d’autres projets tels que prolonger la piste de la côte Ste-Catherine jusqu’à Mont-Royal.