Conseil du 12 janvier 2015 – résumé de la période de questions
Publié sous : Séances du conseil le
Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence. Assistance : 45 personnes. Durée : 2hres 3min 30sec.
Q1 (40min 48sec) : Coopérative Le Suroit. Le citoyen spécifie les points suivants : ce projet a été mis sur pied en 2009, la Coop a vu le jour en 2012, des plans ont été présentés au CCU en octobre 2013, des changements aux plans initiaux ont été apportés fin 2014 et ledit projet a pour but de maintenir à Outremont des familles de classe moyenne. La Coop ayant l’intention d’occuper le stationnement Manseau, le citoyen veut savoir si les élues ont l’intention d’approuver leur projet à cet endroit.
R : Le directeur d’arrondissement Normand Proulx répond que des vérifications ont été faites notamment au niveau de la servitude pour une bande verte (zone tampon). Une rencontre est prévue avec le service d’habitation, la direction de l’aménagement urbain et les élues prochainement.
R : La mairesse propose un vote sur ce projet quand toutes les conditions et changements auront été apportés dans ce dossier.
Q1 : Le citoyen déclare qu’ils ont besoin de l’appui (et non pas d’un vote) des élues pour apporter les modifications nécessaires afin de présenter de nouveaux plans.
R : Le d.a. explique que le citoyen a besoin d’une lettre d’intention de la part des élues afin d’amener son projet au conseil municipal pour réserver le terrain.
Q2 (45min 45sec) : Chargement de la neige. Le citoyen est abasourdi par le ridicule du procédé de déneigement sur la rue Durocher. En effet, les pancartes de déneigement sont installées du côté de la rue où les voitures sont stationnées alors que logiquement, le déneigement devrait commencer de l’autre côté de la rue, vide de toute voiture : cette année encore les 3 déneigements ont eu lieu de cette façon. Le citoyen rappelle qu’il était venu l’an passé pour dénoncer cette incohérence au directeur des travaux publics et s’explique mal que la situation n’a pas encore été corrigée, question de gros bon sens.
R : Le d.a. répond qu’on doit respecter les pancartes jaunes qui sont mises 4 heures avant un déneigement prévu.
Q2 : Le citoyen insiste sur le ridicule de la situation car la veille, les pancartes ont encore été mises du côté de la rue où des voitures étaient stationnées alors que l’autre côté de la rue était vide.
R : Le d.a., incapable de résoudre cet épineux problème, propose que le citoyen rencontre le directeur des travaux publics.
Q2 : Le citoyen affirme qu’il n’a pas l’intention de venir l’an prochain parler du même sujet.
Q3 (50min) : Règlement sur les cabanes. L’intervenante anglophone se plaint de ce que le nouveau règlement sur les cabanes (3 jours ouvrables pour la construction et 3 jours ouvrables pour le démantèlement) est le plus restrictif sur la terre entière et demande pourquoi il a été retiré de l’agenda. Elle affirme que le monde entier a un œil sur Outremont surtout après les événements récents à Paris alors que tout le monde devrait faire preuve de tolérance « the world is watching you, especially in these days when there should be tolerance for everyone ».
(N.D.L.R. La récupération d’un acte terroriste à des fins purement politiques est plutôt troublante).
R : La conseillère Pollak affirme qu’elle est heureuse que le règlement ne soit plus à l’agenda de la soirée puisqu’il était irraisonnable et donc inacceptable.
R : La conseillère Forget demande poliment à l’intervenante si elle habite dans Outremont.
Q3 : La citoyenne demande une traduction. Et rajoute qu’il serait injuste de la lui refuser.
R : La conseillère Forget explique que le nouveau règlement, en tenant compte des jours ouvrables, est beaucoup plus permissif que le règlement initial. Elle précise aussi que, outre les opinions émises lors de la consultation publique, la greffière a reçu des courriels et que la compilation conjointe des résultats était à l’effet que la majorité de la population Outremontaise qui s’est exprimée souhaitait l’option du 3 jours.
Q3 : La citoyenne exige une traduction.
R : La mairesse Cinq-Mars traduit donc la réponse de la conseillère Forget.
Q3 : La citoyenne est formelle : les élues font un problème avec ce qui n’était pas un problème. Selon elle, les cabanes ne dérangent personne et elle insiste encore sur le fait que ces jours-ci, le monde surveille Outremont « the world is watching you ».
R : La mairesse Cinq-Mars explique que si elle ne voulait pas que cette question soit discuté et que le nouveau règlement soit voté ce soir, c’est simplement parce qu’elle voulait revenir au règlement initial.
R : La conseillère Forget rajoute qu’il y a eu, suite à la consultation, la possibilité de demande d’ouverture de registre par des citoyens qui seraient mécontents et voudraient contester le règlement. Il n’y a eu aucune signature. Comment peut-on assumer que le nouveau règlement n’est pas un consensus entre toutes les parties intéressées.
Q4 (59min 59sec) : Règlement sur les cabanes. L’intervenante se présente comme juive et résidente de Côte St-Luc et s’insurge contre le nouveau règlement qui selon elle, est le plus répressif et restrictif au monde. Si ce règlement devait être voté, elle affirme que « I will make sure that you will be all over the world, all over CNN ».
R : La mairesse Cinq-Mars réaffirme qu’elle veut en revenir à l’ancien règlement et qu’elle aurait préféré qu’il n’y ait jamais de changement pour que la paix soit toujours là. Elle affirme qu’elle était contre toute forme de changement et veut absolument revenir au règlement initial.
R : La conseillère Pollak remercie l’intervenante d’être venue de si loin pour donner son avis.
(N.D.L.R. : Côte St-Luc est une ville défusionnée).
R : La conseillère Forget explique encore que personne n’a signé de demande d’’ouverture de registre pour contester le nouveau règlement et demande donc à l’intervenante de respecter le choix démocratique de la population à Outremont.
Q5 (1hre 06min 05sec) : Démocratie à Outremont. La citoyenne affirme que, malgré sa démission en décembre dernier en tant que conseillère indépendante, elle va continuer à s’intéresser à la vie municipale. Elle ajoute qu’elle est étonnée que le dossier concernant l’exemption des cours d’école du règlement sur le bruit et nuisances soit à l’ordre du jour car ledit dossier a fait l’objet d’un vote devant 2 équipes différentes d’élues (août 2013 et janvier 2014) et qu’aucune exemption n’était souhaitée. La citoyenne considère que ramener ce dossier alors que la mairesse jouit d’un vote prépondérant (vote compte double) et le fait que la conseillère Pollack vote toujours comme la mairesse, est un affront à la démocratie et espère fortement qu’Outremont ne souffrira pas d’abus de pouvoir découlant de l’actuel et temporaire déficit démocratique.
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle avait demandé à ses 2 conseillères d’être solidaires avec elle, surtout sur un dossier qui lui tenait personnellement à cœur, à savoir sortir les écoles du règlement sur les bruits et nuisances car pour elle le bruit des enfants n’est pas une nuisance. La mairesse Cinq-Mars ajoute que la citoyenne ainsi que la conseillère Gremaud avaient chacune donné leur accord pour l’appuyer dans ce dossier.
R : La conseillère Gremaud, outrée d’une telle affirmation, s’insurge et insiste pour affirmer qu’elle n’avait jamais, jamais donné son accord dans ce dossier à Marie Cinq-Mars.
R : La mairesse Cinq-Mars ajoute qu’elle a le droit de ramener le sujet au conseil pour un vote : c’est ça la démocratie.
R : La conseillère Forget considère qu’utiliser un vote prépondérant pour faire passer certains dossiers n’est pas démocratique. Habituellement, un maire s’abstient toujours de voter à moins d’égalité et alors, il doit trancher : sinon, le maire respecte le vote des conseillers. La conseillère Forget ajoute que jamais personne ne s’est plaint du bruit des enfants dans les cours d’école.
R : La conseillère Gremaud spécifie qu’il n’a jamais été question de plaintes concernant le bruit des jeux des enfants, que le problème concernait uniquement l’utilisation d’amplificateurs lors des fêtes et que la mairesse en n’employant pas les bons mots, déviait volontairement le sujet.
Q6 (1hre 13min 56sec). Les paroles de la conseillère Pollak au conseil de décembre 2014. La citoyenne, qui a rapporté avoir été victime d’intimidation et de voie de fait de la part de membres de la communauté hassidique (Q2) revient sur les paroles de la conseillère Pollak qui a dit que ses propos n’étaient pas vrais. La citoyenne veut savoir pourquoi la conseillère Pollak doute de son témoignage.
R : La conseillère Pollak dit qu’elle a fait ses commentaires le mois dernier et qu’elle n’a rien à rajouter.
Q6 : La citoyenne veut savoir comment la conseillère peut alléguer que les événements personnels qu’elle-même a vécus étaient faux puisque la conseillère n’était pas présente à l’extérieur de la salle et ajoute qu’une enquête policière est en cours. La citoyenne affirme aussi qu’elle n’a aucun intérêt à relater de fausses agressions publiquement lors d’un conseil d’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars dit que si la citoyenne a porté plainte, alors elle avait fait tout ce qu’il fallait.
Q6 : La citoyenne fait remarquer qu’elle a été victime d’intimidation pour avoir donné librement son opinion devant des journalistes et s’interroge sur le fait que Mindy Pollak mette en doute sa parole. Elle ajoute que ce n’est pas dans sa religion, ni dans son éducation de mentir et qu’elle n’accepte pas les commentaires proférées par la conseillère Pollak.
R : La mairesse Cinq-Mars tente un rappel à l’ordre en précisant que ce n’est pas un débat.
Q6 : La citoyenne précise que depuis le début de la soirée, c’est comme ça que ça marche.
R : La mairesse Cinq-Mars en profite pour ajouter, concernant le dossier des cabanes « on avait un règlement ici et la raison pour laquelle moi, Marie Cinq-Mars, la mairesse, je ne voulais pas le changer, c’est justement pour éviter ce genre de situation-là. On n’a pas besoin de ça à Outremont. Quand on voit ce qui s’est passé à Paris la semaine passée, le crime qui s’est passé, on n’a pas besoin de bataille, de mini-guerre à Outremont, on n’a pas besoin de ça ». « Je n’ai pas besoin de mettre de l’huile sur le feu ». «Outremont n’a pas besoin de ça »
Q6 : La citoyenne demande des excuses de la conseillère Pollak pour les propos tenus.
R : La mairesse Cinq-Mars rétorque que les excuses sont au bon vouloir de la conseillère Pollak.
R : La conseillère Forget trouve que les propos de la mairesse prouve qu’elle est intimidée par les conséquences d’un vote démocratique sur les cabanes et trouve ça décevant parce qu’elle pensait que le Conseil pouvait se prononcer librement.
R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’elle n’a jamais été intimidée de sa vie.
Q7 (1hre 22 min 40sec) : Règlement sur les cabanes. Le citoyen espère qu’il n’y aura jamais de vote sur ce nouveau règlement et reparle du jugement de la cour Suprême dans le dossier Cabane vs Le Sanctuaire en citant un paragraphe où il est question de tolérance envers les minorités religieuses.
R : La mairesse Cinq-Mars explique que c’est un peu la raison pour laquelle elle a retiré le point ce soir et ne voulait pas rouvrir le débat. Le règlement initial stipule 15 jours et selon elle, ce 15 jours pourrait être à la discrétion des gens concernant le nombre de jours applicable à la construction et au démantèlement de leurs cabanes.
(N.D.L.R. Le problème initial, tel que relevé par l’administration il y a quelques mois, reste exactement le même, à savoir qu’il est difficile d’appliquer ce règlement faute d’encadrement. Quel est l’intérêt de la mairesse de conserver un règlement qui manque de clarté?).
R : La conseillère Forget précise que le Sanctuaire voulait interdire la construction de cabane sur les balcons alors qu’à Outremont, en aucun cas, il n’a été question d’interdire les cabanes. Le demandeur dans cette cause voulait 1 jour pour la construction et 1 jour pour le démantèlement. Elle ajoute que le débat sur ce sujet à Outremont a suivi un processus démocratique avec consultation publique et possibilité d’ouverture de registre.
Q7 : Le citoyen précise que le demandeur au Sanctuaire était un couple et qu’à Outremont, les familles sont plus grandes.
R : La conseillère Forget explique au citoyen que les balcons étant très petits dans les zones de triplex à Outremont ne causent pas vraiment des problèmes et que les propriétaires de maisons plus grandes demandent à construire des extensions à leurs maisons avec toit ouvrant.
R : La conseillère Gremaud précise que tout le débat a été instauré par l’administration qui se plaignait que le règlement initial de 15 jours était inapplicable dans sa forme. Elle rappelle que la mairesse Cinq-mars avait appuyé une proposition pour 3 jours. La conseillère est fort surprise que la mairesse affirme aujourd’hui ne pas vouloir rouvrir le débat alors que tout le processus est terminé et que lorsque l’étape finale du vote arrive, d’un coup, tout tombe à l’eau.
R : La conseillère Pollak affirme que s’il n’y a pas eu de demande d’ouverture de registre dans le but d’aller en référendum c’est qu’on ne soumet pas le droit des minorités à un processus de la majorité parce que c’est contre les principes des droits minoritaires.
(N.D.L.R.pour demander l’ouverture d’un registre menant à un possible référendum, il ne fallait que 12 signatures par zone. Il n’y a eu aucune signature dans aucune des zones)
Q8 (1hre 32min 45sec) : Demande de témoignages positifs. Selon l’intervenant qui assiste régulièrement aux réunions du conseil, il n’y aurait que des témoignages négatifs envers sa communauté. Il demande à chaque élue de rapporter une histoire positive sur la communauté hassidique à chaque réunion du conseil.
(N.D.L.R. Autrement dit, le citoyen hassidique demande à chaque élue de faire du lobbysme !)
R : La mairesse Cinq-Mars s’empresse de rappeler qu’elle avait largement félicité l’initiative de la conseillère Pollak d’inviter tous les citoyens à embellir la rue de l’Épée (entre Van Horne et Lajoie) en fleurissant pareillement leurs demeures pour l’été 2014.
Q8 : Le citoyen ramène le sujet du règlement des cabanes en rappelant à la mairesse que lors d’un conseil, elle avait voté pour le 3 jours et qu’elle avait donc initié le changement de règlement.
R : La mairesse redit qu’elle avait réfléchi depuis et que ce soir sa décision, c’est le fruit de sa réflexion.
(N.D.L.R. À noter que dans la salle, la citoyenne intervenue en Q6 a pointé du doigt l’intervenant Q8 en mentionnant que cet homme était un de ceux qui l’avait intimidé le soir de la consultation publique. Ce dernier est demeuré silencieux)
Q9 (1hre 39min 35sec) : Déneigement de la piste cyclable. Le citoyen rapporte un article mentionnant que l’arrondissement allait déneiger la piste cyclable mais ne la déglacerait pas pour faire des économies absolument ridicules de quelques 3,000 $. Le citoyen demande si c’est vraiment sérieux.
R : La mairesse Cinq-Mars refile la réponse au d.a.
R : Normand Proulx répond que la piste sera entretenue comme l’an dernier, même si cette piste n’est pas inscrite sur le Réseau Blanc. Il affirme qu’ils ne sont pas garants de ce qui a été dit dans les journaux.
Q9 : Le citoyen rapporte que les résidents limitrophes à la piste cyclable continuent, lorsqu’ils déblaient leurs entrées, de déverser la neige sur la piste cyclable. Il demande ce que l’arrondissement a l’intention de faire surtout qu’une consultation a eu lieu auprès des riverains pour les instruire de cette problématique.
R : La mairesse Cinq-Mars informe que les citoyens concernés sur la Côte Ste-Catherine, dont le terrain est en pente, ne peuvent rejeter la neige sur leur terrain et donc, la situation est problématique.
Q9 : Le citoyen demande si les contraventions sont quand même données aux résidents qui déversent leur neige sur la piste en vertu du règlement et précise que la piste est déneigée non pas en même temps que la rue mais bien quand il y a chargement de la neige ce qui peut avoir lieu quelques jours après le déneigement de la rue.
R : Le d.a répond qu’il fera tout en son possible pour rendre l’usage de la piste accessible.
Q9 : Le citoyen répond qu’il se contentera de cette réponse ce soir, même s’il n’est pas vraiment satisfait.
R : Le d.a répond que si la piste n’est pas inscrite dans le Réseau Blanc c’est qu’il ne pouvait pas garantir un entretien parfait.
Q9 : Le citoyen demande si des contraventions sont données aux citoyens qui déversent leur neige sur la voie publique tel que promis par le d.a. l’an passé.
R : La conseillère Gremaud informe qu’il n’y a pas de contravention donnée cette année et considère qu’il n’y aura pas de solution tant qu’il n’y aura pas de collaboration de la part des résidents de la Côte Ste-Catherine. Elle prône une collaboration avec les riverains plutôt que la répression à coup de contraventions.
R : La conseillère Forget est surprise de l’information donnée aux médias par la mairesse.
R : La mairesse Cinq-Mars affirme qu’elle n’a donné aucune information aux médias.
R : La conseillère Forget répond qu’elle croyait qu’un maire était responsable de l‘information véhiculée par l’arrondissement.
R : La mairesse Cinq-Mars répond qu’elle ne contrôle pas les informations quand elle est en vacances ailleurs.
R : La conseillère Forget s’est dite surprise à la lecture de l’article dans l’Express et a demandé des explications aux fonctionnaires concernées, mais elle n’a jamais reçu de réponse : elle est heureuse de l’intervention du citoyen qui a permis de faire le point sur ce sujet.
Q10 (1hre 49min 50sec) : Dérogation au 636 Wiseman (point 57.04 de l’ordre du jour). Le citoyen affirme qu’il a payé 1,500 $ pour une demande de PIIA concernant des travaux d’agrandissement de sa maison. Une des demandes consistait à changer la couleur blanche du vestibule d’entrée situé en façade. Le dossier a été accepté dans presque sa totalité, mais le CCU maintient que le vestibule doit rester blanc. Le requérant précise que le blanc n’est pas systématiquement la couleur des maisons sur sa rue.
R : La conseillère Gremaud, présidente du CCU, affirme qu’il y a eu unanimité des membres pour que le vestibule reste d’une couleur claire afin de mieux ressortir question d’esthétique et selon eux ce vestibule fait partie intégrante du cachet spécial de la résidence.
(N.D.L.R. A Outremont, on réglemente volontiers la couleur d’un vestibule au nom de l’esthétisme mais on refuse de règlementer la durée d’installation de cabanes en plywood sur les balcons !)
Q11 (1hre 54min 30sec) : La circulation des autobus scolaires hassidiques. (Q1) Au conseil de juin 2014, une citoyenne s’est plainte du nombre croissant d’autobus scolaires le jour et aussi de la vitesse et du passage de ces autobus jusqu’à 22h00 dans les rues résidentielles. La mairesse avait promis un suivi serré de ce dossier compte tenu des plaintes qu’elle recevait et l’intervenante veut savoir où en est ce dossier.
R : Le directeur d’arrondissement Normand Proulx dit qu’un rapport a été déposé aux membres du conseil d’Arrondissement.
Q11 : La citoyenne veut savoir si les autobus hassidiques vont finalement emprunter les couloirs scolaires qui sont déjà délimités et utilisés par les autres autobus scolaires.
R : Le d.a. explique que les couloirs scolaires ne relèvent pas de l’arrondissement. Il dit communiquer avec les commissions scolaires et les écoles juives pour une approche collaboratrice de sensibilisation aux problèmes du nombre d’autobus et des arrêts fréquents.
Q11 : La citoyenne fait remarquer que les autobus scolaires ramassent les enfants à des endroits déterminés sur certaines rues et que le problème des autobus hassidiques vient du fait qu’ils font du porte-à-porte. Elle mentionne aussi le fait que ces autobus continuent de circuler jusqu’à 22h00 dans les rues résidentielles.
R : Le d.a. explique que dans la communauté, il y a certaines écoles ou synagogues qui fonctionnent le soir.
R : La conseillère Forget demande à ce que les élues reçoivent copie de la correspondance envoyée aux écoles.
R : Le d.a. spécifie qu’il a envoyé une lettre générale, juste avant les vacances de Noel, pour demander une rencontre.
Q11 : La citoyenne remercie la mairesse Cinq-Mars pour son allocution en début de soirée dans laquelle cette dernière mentionnait que les citoyens d’Outremont étaient contre toute forme d’intégrisme.
R : La mairesse Cinq-Mars spécifie qu’elle a dit «terrorisme» et non intégrisme.
Q11 : La citoyenne s’excuse d’avoir mal entendu.
PÉRIODE DE QUESTIONS DES ÉLUES
Q : La conseillère Forget demande à quel moment les citoyens qui assistent aux réunions du conseil auront droit à un vestiaire dans le hall d’entrée, ce dernier ayant été enlevé cet été.
R : La greffière affirme qu’il y aura un vestiaire le mois prochain.
Q : La conseillère Forget, à la demande d’un citoyen, veut savoir à combien pourront se chiffrer les économies d’essence en 2015, compte tenu de la baisse du prix du pétrole.
Q : La conseillère Forget rapporte un article sur la cartographie forestière de Montréal paru dans la Gazette le 6 janvier 2015 et déplore le fait que l’arrondissement d’Outremont n’a pas été capable de fournir les données dans le bon format. L’article s’avère des plus intéressants et Outremont y fait piètre figure.
R : La greffière informe qu’un nouveau fichier sera envoyé au journaliste.
Q : La conseillère Gremaud rapporte les dires de citoyens qui se plaignent du service 311, à savoir qu’ils n’arrivent jamais à faire un suivi sérieux car le service les renverrait constamment à droite et à gauche. Un citoyen de la rue Rockland se plaint notamment pour la 3ème fois en 2 mois que la collecte du jeudi des ordures ménagères n’est pas faite.