Je veux savoir
Publié sous : Communiqués le
C’est le titre d’un reportage de la journaliste Émilie Dubreuil qui dénonce depuis plus de 10 ans les écoles clandestines hassidiques et les conséquences auprès de ces jeunes.
Durant 55 minutes, elle nous amène en Israël, à New York et à Montréal rencontrer des jeunes qui ont quitté l’ultra-orthodoxie et qui poursuivent leur gouvernement respectif pour avoir failli à leurs obligations légales de garantir l’éducation à tous les enfants.
À travers le reportage, nous suivons la vie d’un brave couple qui a décidé de vivre en dehors de la secte Tosh de Boisbriand.
“Yohanan Lowen, 37 ans, réfléchit à l’éducation qu’il n’a jamais reçue. Il y a quatre ans, il a décidé de rompre les liens avec sa communauté. Il décide de partir avec sa femme et ses quatre enfants afin que ces derniers accèdent à une éducation séculière. Comment est-ce possible que de jeunes gens qui grandissent aujourd’hui dans une démocratie parviennent à l’âge adulte sans avoir été instruits? Comment expliquer que leur société ne fasse aucun cas de cette valeur dont on s’empresse d’aller défendre les vertus partout à l’étranger, la liberté : celle d’apprendre, comme celle de penser?
Avoir accès à une éducation laïque
Les garçons, tout au long de leur parcours scolaire, apprendront seulement à lire et à interpréter les Écritures saintes, qui ont vu le jour dans le temps de Moïse. Les filles, dont l’avenir a été décidé pour elles, seront des épouses et des mères. Est-ce en Afghanistan? En Iran? Non. Ils vivent dans les démocraties, la nôtre et celle de notre voisin, les États-Unis, ainsi que dans le pays qui se vante d’être la seule démocratie au Moyen-Orient, Israël. Ces garçons et ces filles qui ont grandi dans les communautés juives orthodoxes sont devenus adultes. Ils veulent savoir pourquoi ils n’ont reçu aucune éducation laïque. Ils accusent ces pays de leur avoir permis de grandir dans des enclaves où la grande valeur démocratique derrière tant de guerres étrangères n’a jamais été à l’honneur, celle du droit à l’éducation.”
Un reportage très touchant. Vous pouvez le visionner en cliquant ici.