Les guerres de pouvoir à Union Montréal… et les nouveaux “indépendants”

Les guerres de pouvoir à Union Montréal… et les nouveaux “indépendants”

A défaut de l’appui des siens, le dauphin de l’ex-maire Tremblay, Michael Applebaum, a dû user de hautes stratégies pour conserver son pouvoir sur Montréal. Ce maire de l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, élu sous la bannière et avec l’argent d’Union Montréal depuis 2002 et président du comité exécutif depuis avril 2011, a brusquement tourné le dos à son parti.

C’est en se drapant du titre d’indépendant qu’il a réussit à obtenir par 2 voix le titre de maire par intérim.

L’arrivée d’un parti fantôme

Michael Applebaum,  indépendant, martèle qu’il sera maintenant au service des citoyens. Ce qui laisse croire que ses élections répétitives depuis 1994, alors élu conseiller municipal puis maire d’arrondissement sous la bannière de divers partis politiques, étaient motivées par d’autres raisons qu’il tasserait maintenant sous le tapis. Une dizaine d’autres élus ont également quitté le parti Union Montréal pour suivre leur nouveau chef. Ce mouvement semble correspondre beaucoup plus à la création d’un parti fantôme qu’à la conviction profonde de porter le chapeau d’indépendant, sans aucune partisannerie.

Toute cette mise en scène n’est que le résultat d’une guerre de clan et de pouvoir,  beaucoup plus qu’une subite conviction de vouloir être au service des citoyens. De toute évidence, Michael Applebaum voulait être maire par interim à tout prix. Il aura tous les pouvoirs de maire jusqu’en novembre 2013, même s’il n’a pas été élu par les citoyens.

Méfions-nous de l’image d’intégrité que l’épithète d’indépendant projette lorsque nous avons affaire à de nouveaux convertis où l’opportunisme semble avoir eu une grande place dans les 犀利士
jeux de coulisses.