Conseil d’arrondissement d’Outremont du 13 janvier 2014 – résumé

Conseil d’arrondissement d’Outremont du 13 janvier 2014 – résumé

Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet, qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence.

Assistance : 70 personnes. Durée : 81min 35sec.

Nouveauté : Les citoyens qui veulent poser des questions sur les dérogations mineures à l’ordre du jour ont priorité sur les citoyens qui viennent poser des questions d’intérêt général.

Q1 (1min 05sec). : Approbation d’un PIIA pour le 215 rue de l’Épée (point 47.02 de l’ordre du jour). Projet de mise en valeur des abords de l’école Buissonnière (aménagement des devantures de l’école sur les rues Fairmount, de l’Épée et Querbes par l’occupation permanente du domaine public en créant des zones de détente, de jeux préscolaires et de stationnement pour vélos). La citoyenne demande si l’arrondissement a une volonté d’aller de l’avant avec leur projet de créer un axe familial/scolaire.

R : La mairesse Cinq-Mars informe que le CCU a unanimement donné un avis défavorable au projet. L’idée de faire de la rue Fairmount un axe familial/scolaire est intéressant mais la mairesse a des réticences au fait de vouloir occuper l’espace public devant l’école pour en faire une cour.

R : La conseillère Gremaud, présidente du CCU, tient à préciser que le comité a refusé le projet parce que, entre autres, les membres ont trouvé dangereux l’installation d’une cour en façade de l’école.

(N.D.L.R. Jacqueline Gremaud aurait volontiers expliqué un peu plus le refus du CCU mais la mairesse a refusé un droit de parole plus long à la conseillère)

Q1 : L’intervenante fait remarquer que le refus du CCU tourne autour de la question de la sécurité des enfants et elle se questionne alors grandement sur l’aspect sécuritaire du parc sis au coin de Côte Ste-Catherine et Villeneuve. Elle demande que le conseil puisse voter une dérogation afin que l’école, assujettie à des obligations auprès du ministère de la famille et des aînés, ne perde pas son permis. La citoyenne demande aussi que le conseil reporte son vote et prenne le temps de reconsidérer leur dossier.

 

Q2 (16min 50sec) : La visite d’un grand rabbin d’Israel. Du 23 au 30 décembre 2013, un rabbin a séjourné à Outremont, sur Querbes, ce qui a généré des attroupements et des infractions au code routier. Les citoyens de cette rue ont eu droit à une affiche de 15’ X 6’ illuminée en tout temps et des attroupements de 500 personnes/jour avec 2,000 personnes le jour du départ. Plein de SUV américains, moteur constamment allumé, festivités jusqu’à 3-4 heures du matin. Depuis plusieurs années, cette maison est un lieu qui occasionne beaucoup de problèmes aux riverains. Le citoyen demande si les élus étaient au courant de cette visite.

R : La mairesse explique que pour fermer une rue, on doit en faire la demande au conseil. Cela n’a pas été fait et elle le déplore.

Q2 : Le citoyen insiste sur le fait que la fête a duré 6 jours, 24hres/24hres.

R : La mairesse reproche gentiment au citoyen de l’avoir contacté uniquement le 28 décembre et qu’il était un peu tard pour que les policiers ou les agents de la sécurité publique interviennent.

Q2 : Le citoyen informe que plusieurs résidents ainsi que lui-même ont porté plainte dès le 1er jour des festivités et que personne n’est intervenu : ni la police, ni les agents de la sécurité publique, ni l’arrondissement.

R : La mairesse répond qu’elle va faire des vérifications.

(N.D.L.R. La mairesse n’a pas répondu à la question du citoyen : était-elle au courant de cette visite, oui ou non ? La mairesse n’a jamais parlé de sanction contre ces Hassidim et pourtant, ils ont occupé l’espace public sans permis et ont fêté bruyamment après les heures permises. La mairesse n’était absolument pas offusquée ou choquée par cet événement illégal qui a perturbé les vacances de centaines de citoyens : elle a simplement déploré !).

(N.D.L.R. La conseillère Pollak, elle-même hassidique, pouvait-elle ne pas être au courant de cette visite? Elle est demeurée silencieuse aux questions du citoyen de son district).

Q3 (24min 09sec) : Sécurité des personnes vulnérables. Sur la rue Côte Ste-Catherine, dû aux dernières températures, la piste cyclable et les trottoirs mal déglacés obligeaient les cyclistes et les piétons à emprunter la rue. L’arrondissement a une obligation d’assurer la sécurité du public. Le citoyen demande si l’on va remédier d’urgence à cette situation.

R : La mairesse informe que la piste cyclable date de 2008, ne fait pas partie du réseau de ‘’pistes blanches’’ et qu’elle a justement reçu un rapport sur les coûts de déneigement de cette piste. Elle indique aussi que les riverains déblaient leurs entrées et poussent malheureusement la neige sur la piste même si c’est défendu.

Q3 : Le citoyen veut savoir si la mairesse est prête à s’engager pour que le déneigement de la piste et des trottoirs soient faits adéquatement.

R : La mairesse dit qu’elle a déjà répondu et remercie le citoyen.

 

Q4 (32min 40sec) : Traverse piétonnière et déneigement des trottoirs. Le citoyen se plaint du fait que le bouton de la traverse piétonnière Laurier/Côte Ste-Catherine soit défectueux. Il demande à ce que les feux de circulation à cette intersection offre automatiquement un temps de traverse pour piétons.

R : La mairesse invite le citoyen à faire cette suggestion au comité sur le stationnement et la sécurité publique.

 

Q5 (35min 15sec). Application du règlement 1063 sur les bruits et nuisances (article 2cc).

Le règlement stipule qu’il est défendu de pousser la neige d’un terrain privé sur la voie publique. Le citoyen explique qu’en voyant des bancs de neige sur la piste cyclable, il a alerté la sécurité publique et que cette dernière aurait affirmé avoir reçu l’ordre de ne pas appliquer ce règlement.

R : La mairesse refuse de croire qu’un tel ordre a été donné puisque c’est illégal de refuser d’appliquer un règlement.

Q5 : Le citoyen demande si le règlement sera appliqué à l’automne lorsque les résidants jettent leurs feuilles sur la piste cyclable.

R : La mairesse affirme que c’est automatique et qu’ils doivent appliquer les règlements.

Q5 : Le citoyen informe la mairesse que toutes ses plaintes au 311 concernant cette problématique n’ont jamais donné de résultats.

 

Q6 (39min 35sec) : Déneigement de la piste cyclable. Le citoyen vient simplement confirmer qu’il a eu réponses à ses questions.

 

Q7 (40min 20sec) : Coûts de déneigement de la piste cyclable. Concernant les coûts estimés à 100,000 $ lors de la séance du mois précédent, la citoyenne veut savoir si la mairesse a une estimation plus détaillée.

R : La mairesse répond qu’elle a reçu un rapport sur la différence de coûts au privé et au public mais ne divulgue pas les montants.

Q7 : La citoyenne demande un chiffre……un peu plus précis !

R : La mairesse refuse de s’avancer prétextant que les élues cherchent des solutions.

 

Q8 (41min 40sec) : Coûts de déneigement de la piste cyclable. Le citoyen affirme que le coût qu’on lui a donné pour le déneigement de rue était de 36,000 $/km et que celui de la piste coûterait 100,000 $. Donc, déneiger 1km de piste reviendrait à 170% plus cher que déneiger 1km de rue ! Le citoyen trouve que l’estimation n’a aucun sens.

R : Hadi Akim (directeur travaux publics) affirme que le 36,000 $ n’inclus pas le ramassage de la neige, ni l’épandage d’abrasif et qu’il faudra déneiger la piste beaucoup plus souvent que la rue.

Q8 : Le citoyen informe que le rythme de déneigement d’une piste cyclable est le même que pour le déneigement d’une rue ou d’un trottoir. Il demande, lui aussi, à ce que le règlement 1063 soit appliqué. De plus, le citoyen affirme que la sécurité publique lui a dit avoir reçu une directive émanant de l’hôtel de ville demandant à ses agents de ne pas donner de contraventions.

R : La mairesse répond que ce n’est pas la 1ère fois qu’elle entend ce genre d’affirmation et que c’est presqu’une insulte pour les élues et pour la fonction publique.

R : Le directeur d’arrondissement, Normand Proulx, affirme qu’il n’y a pas eu de directive mais qu’il ne peut pas être garant de ce qu’on a dit aux citoyens.

 

Q9 (47min 45sec) : Rôle d’évaluation municipale. Selon le citoyen, le rôle d’évaluation a été calculé de manière aléatoire et il demande à la mairesse de défendre ses citoyens en dénonçant ce fait à la ville-centre.

R : La mairesse conseille au citoyen de contester son rôle d’évaluation et l’informe aussi que l’arrondissement n’a plus de pouvoir sur la taxation. Le rôle d’évaluation est basé sur une analyse du marché immobilier et à Outremont, il y a beaucoup de rénovations et d’améliorations locatives.

Q9 : Le citoyen insiste pour que le conseil d’arrondissement, qui représente les citoyens d’Outremont, dénonce l’exagération dans le rôle d’évaluation.

R : La mairesse répond qu’elle va réfléchir à une solution.

 

Q10 (54min 30sec) : Sécurité sur les rues résidentielles. Les automobilistes qui quittent la Côte Ste-Catherine pour emprunter la rue de l’Épée le font beaucoup trop vite. Le citoyen propose un dos d’âne sur de l’Épée au coin de St-Joseph.

R : La mairesse reconnaît que traverser la rue de l’Épée à cette intersection est épeurant et invite le citoyen à communiquer avec la conseillère Forget (nouvellement nommée à la présidence du comité stationnement et circulation).

 

Q11 (61min 35sec) : Déneigement de la piste cyclable. Le citoyen invite la mairesse à faire une randonnée de vélo et lui offre amicalement une pelle pour participer au déneigement.

 

Q12 (62min 45sec) : Cabanes temporaires sur les balcons. Le citoyen est venu maintes fois se plaindre du fait que son voisin hassidique n’a pas encore enlevé les résidus de construction de sa cabane depuis l’automne dernier. Il veut savoir quel suivi est fait à ce sujet.

R : Pierre Chapuis, directeur du service d’urbanisme, dit qu’un constat a été émis et que le tout est sous procédure légale. Il affirme que l’arrondissement ne peut faire plus.

R : Mindy Pollak propose au citoyen d’aller rencontrer le voisin en sa compagnie, question d’accélérer le dossier et de régler le problème vite fait.

Q12 : Le citoyen trouve incroyable que la seule présence de Mindy Pollack pourrait régler le problème alors que le pouvoir de l’arrondissement n’a rien réglé.

R : La conseillère Forget demande donc à sa collègue Pollack pourquoi elle n’est pas encore allée voir le ‘’voisin’’ puisqu’elle l’avait déjà proposé au mois de décembre.

R : Mindy Pollak dit qu’elle a proposé d’y aller avec le citoyen pour discuter avec le ‘’voisin’’.

R : Céline Forget répond que, selon elle, lorsqu’un citoyen interpelle un élu, c’est à eux de régler le problème, pas au citoyen.

 

Q13 (71min) : Lois ciblant la communauté hassidique. Le citoyen dit être le représentant d’un groupe de résidents qui souhaite que les Hassidim célèbrent leurs fêtes en paix et déplore le mauvais traitement dont est victime cette communauté. Le citoyen parle du temps alloué à la construction et au démantèlement des cabanes et des restrictions qui empêchent l’utilisation des minibus pendant la Pourim. Le citoyen veut savoir si les élues vont abroger ces règlements punitifs contre les Hassidim.

R : La mairesse Cinq-Mars explique que les règlements municipaux visent tous les citoyens, toutes religions confondues.

R : Céline Forget précise que les minibus sont autorisés à Outremont.

(N.D.L.R.Les citoyens qui ont enduré 24hres/24hres, du 23 au 30 décembre, les festivités hassidiques dans leurs rues auraient sûrement apprécié pouvoir vivre leurs vacances des fêtes en toute quiétude !)

 

Q14 (77min 45sec) : Projet-pilote de stationnement pour les vélos. Le citoyen voudrait connaître la date de mise en place du stationnement au coin de Querbes et Lajoie.

R : Hadi Akim parle du printemps sans préciser de date.

 

Q15 (79min 30sec) : Demande de statistiques concernant la piste cyclable. Le citoyen veut connaître le nombre de contraventions données aux résidants qui ont déversé leur neige sur la piste.

R : La mairesse ainsi que le directeur d’arrondissement affirment ne pas connaître la réponse.

Q15 : Le citoyen demande à ce que soient dévoilées les statistiques sur les accidents de vélos sur la Côte Ste-Catherine.

R : La mairesse invite le citoyen à adresser une demande d’accès à l’information au poste de police 24, l’arrondissement ne détenant pas ces informations.

Q15 : Le citoyen remet une pétition de la Fédération des Étudiants de l’Université de Montréal (qui représente 39,000 personnes) en faveur du déneigement de la piste cyclable.

R : La conseillère Gremaud précise que les statistiques sur les accidents font mention uniquement des accidents qui ont fait l’objet d’un rapport de police.