La vérité selon Mindy Pollak

En début de séance au Conseil de décembre, la conseillère Pollak a pris la peine de faire une déclaration portant sur l’intervention qu’une citoyenne avait faite au Conseil de novembre. Elle mentionne qu’elle « a fait des vérifications auprès du directeur de la sécurité publique et, selon lui, nos agents n’ont constaté aucune agression lors de cette soirée. Si tel avait été le cas, nous serions intervenus. Malgré cela, il se peut qu’il y ait eu un incident, mais aux dires de la sécurité publique, aucun incident n’est arrivé ». Mindy Pollak en déduit qu’ « il est clair que lorsque la citoyenne est venue dire que 2 agents étaient intervenus, cela n’était pas vrai ». Vous pouvez écouter son intervention à la 10^ième minute de l’enregistrement du Conseil.

Rappel des événements 

À la séance du Conseil du 3 novembre dernier (intervention Q2 du résumé de la période de question), une citoyenne avait dénoncé l’agissement d’un hassidim qui l’avait poussée violemment et d’un deuxième hassidim qui était intervenu auprès d’une journaliste pour faire cesser l’entrevue avec la citoyenne. Cette dernière donnait une entrevue à CTV , à l’extérieure de la salle, dans le cadre de la consultation publique sur la période allouée pour l’installation des cabanes lors d’une fête juive.  Elle a affirmé avoir fait les démarches légales nécessaires suite à cet événement. La citoyenne a ensuite exprimée son inquiétude de se voir agressée et intimidée lorsqu’elle exerce son droit fondamental d’expression à une consultation publique. Vous pouvez écouter son intervention à la 24^ième minute de l’enregistrement du Conseil .

La vérité selon qui?

Mindy Pollak n’était pas présente à l’extérieure de la salle lors de l’événement. Sa vérification auprès du directeur de la sécurité publique est très sommaire. A-t-elle fait les vérifications auprès du service de police? Quel but visait la conseillère Pollak par son intervention au Conseil de décembre? Rien ne justifie de mettre en doute de manière aussi catégorique la parole de cette citoyenne qui s’est exprimée au Conseil sur ce qu’elle a vécu. Il ne faut pas abuser de la tribune privilégiée dont bénéficie une élue.

La citoyenne mérite de recevoir des excuses de la conseillère Pollak.