Quand le vote d’un seul conseiller sur quatre suffit pour adopter un règlement

Pour s’assurer du bon fonctionnement de l’arrondissement jusqu’au comblement du siège vacant, la mairesse aurait dû prévoir, en tant que première magistrate, en concertation avec les conseillères une pratique prudente dans le choix des dossiers à placer à l’ordre du jour.  Ne choisir que les dossiers qui touchent la gestion quotidienne de l’arrondissement, comme les contrats, par exemple, et les dossiers urgents, comme les PIIA nécessaires pour qu’un citoyen obtienne un permis de construction.

Pour l’instant, le vote d’un seul conseiller sur quatre suffit pour amender un règlement et décider des résolutions qui passent ou pas au Conseil, avec l’aval du vote prépondérant du maire. Cette situation est inacceptable.  Demander à des conseillères indépendantes de cautionner cette façon de faire l’est autant.

On verra ce que propose Marie Cinq-Mars demain. Ou bien elle choisira de continuer à abuser de la situation, ou bien elle verra à remettre au Conseil d’avril les sujets non urgents.