Musique et cour d’école – un terrain d’entente

Musique et cour d’école – un terrain d’entente

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Comme je vous l’avais annoncé dans le dernier billet, l’école Guy-Drummond a entamée une autre semaine ‘musicale’.

Cependant cette semaine s’annonce bien différente de l’autre. Des tests sonores ont été faits ce matin et l’ampli a été réglé à un niveau acceptable avec l’aide d’un sonomètre. De plus l’ampli a été placé à l’extrémité sud de la cour, ou il n‘y a pas d’habitation.

Le niveau de son a considérablement été réduit comparé aux événements dénoncés.

Chacun a pu profiter de ses espaces : les enfants, de leur cour d’école animée et les voisins, de leurs logements.

Je tiens à remercier l’administration de l’école. Je reste par contre toujours sans réponse à savoir pourquoi il y a eu fin de non recevoir l’autre semaine, ce qui avait mené les services publics à émettre une contravention pour bruit excessif après plusieurs avis.

Je n’ai également reçu aucune plainte des voisins des autres écoles aujourd’hui.

Si nous sommes arrivées à un terrain d’entente, à l’exemple de ce qui s’est passé aujourd’hui, je vais m’empresser de retirer ma plainte contre les bruits de l’ampli qui avait été mis à tue-tête la semaine du 13 mai dernier, et l’école n’aura plus à payer la contravention. Le but ayant été de régler le problème, ce qui semble être le cas, et non d’en créer un.

4 commentaires concernant “Musique et cour d’école – un terrain d’entente”

  • jean décarie 18/06/2013

    On voit par la décision sensée de l’école de se ranger aux demandes de madame Forget, que celle-ci avait bien raison en l’occurrence, même si elle a été critiquée par d’aucuns au nom de la liberté des élèves! Si elle a choisi d’habiter entre deux cours d’école, ce n’est pas parce que leurs cris et rires habituels la dérangent, mais bien les hauts décibels des haut-parleurs placés sous sa fenêtre!
    Mais il est d’autres bruits excessifs qu’il faut dénoncer, comme ceux des tondeuses et souffleuses ou des alarmes antivol des voitures. Je sais que cela ne relève pas seulement des municipalités dont certaines comme Outremont on déjà tenté de les limiter, mais il faudrait reprendre la bataille avec de nouveaux moyens.
    La population de l’arrondissement présente un fort pourcentage de gens qui restent à la maison, retraités, personnes âgées, travailleurs autonomes généralement plus jeunes, que cela dérange fortement et régulièrement.

  • céline forget 19/06/2013

    Bonjour M. Déciarie,

    En réponse (ou complément) à votre commentaire sur les tondeuses et souffleuses, je vous réfère à un billet écrit en 2010, puis à des interventions faites au Conseil par des citoyens en 2011 et 2012. Vous n’avez qu’à cliquer sur les liens suivant:

    http://celineforget.com/2010/07/ces-souffleurs-a-feuilles-ou-a-poussiere/

    http://celineforget.com/2011/11/seance-conseil-du-7-novembre-2011/ question 2

    http://celineforget.com/2012/01/seance-conseil-du-9-janvier/ question 6

    Le dossier n’a jamais évolué puisque la mairesse n’y a pas donné de suivi.

  • monique hervieu 20/06/2013

    Je ne comprends pas comment une direction d’école peut autoriser l’installation d’amplificateurs pour diffuser de la musique dans une cour d’école en milieur résidentiel. C’est anti pédagogique.
    Je ne comprends pas non plus madame Cinq-Mars qui voudrait faire changer le règlement sur le bruit à Outremont pour satisfaire cette clientèle. De grâce, nous en avons déjà assez avec les tondeuses à gazon, souffleuses à feuilles, etc. pour ne pas en ajouter d’autres.

  • Renée Marie Vincent 24/06/2013

    Mes enfants ont fréquenté l’école Guy-Drummond de 1999 à 2012.

    Quelle tristesse que d’entendre parler de notre bonne vieille école, Guy-Drummond, dans un contexte de conflit au sujet d’une sonorité élevée qui affecte le voisinage.

    Mais quelle tristesse aussi que d’associer jeux d’enfants (5-12 ans) et danse, à ce niveau de sonorité élevé, présenté comme condition de plaisir à travers les médias(re:« On ne peut pas les laisser s’amuser…!», comme si un niveau moindre de sonorité, et le respect des gens non concernés empêchaient les enfants de s’amuser).

    Si j’avais été parent d’élève de l’école, d’entrée de jeu, je me serais rendue à l’école pour en discuter avec la coordonatrice des services de garde, et m’assurer ainsi, que le volume de la musique n’affecte pas, en sus des gens qui ne sont pas à fêter, les enfants eux-mêmes.

    Nous pourrions y réfléchir avant qu’un enfant nous y amène en mettant ses deux mains sur ses oreilles.

    Merci d’y réfléchir ensemble,

    Renée Marie Vincent

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