Conseil du 7 avril 2015 – résumé de la période de questions

Pour ceux et celles qui préfèrent un résumé plutôt que de visionner le Conseil en direct, en voici un préparé par Mariclaude Ouimet qui couvre la période de questions. Les minutes apparaissant au début de chaque question réfèrent à la vidéo du Conseil en direct pour référence. Assistance : 45. Intervenants : 10. Durée : 1hre 27min 05sec.

Q1 (16min 45sec) : Coop le Suroit. L’intervenant est président de la coopérative le Suroit et mentionne qu’au dernier conseil, les élues avaient dit vouloir attendre l’arrivée de la conseillère qui représente le district Robert Bourassa avant de se prononcer en mai sur leur projet. L’intervenant veut savoir si cet engagement tient toujours.

R : La mairesse Cinq-Mars confirme qu’elle demandera à ce que ce point soit à l’ordre du jour pour le conseil du mois de mai.

Q1 : L’Intervenant ajoute que beaucoup de travail de leur part a été fait ces 3 dernières années et beaucoup d’argent a été investi dans ce projet Il demande si les élues ont besoin de documents ou d’informations supplémentaires.

R : La mairesse informe qu’une réunion d’information aura lieu bientôt entre le directeur d’arrondissement et les élues.

 

Q2 (21min 20sec) Nouvelle association des marchands de la rue Van Horne. Le commerçant informe qu’il y a 130 commerces et bureaux d’affaires sur cette rue qui représentent autant d’avantages financiers pour l’arrondissement. L’association veut promouvoir le caractère distinctif de la rue, positionner l’avenue comme principale artère de desserte dans le développement du campus Outremont et développer des projets d’embellissement. Grâce à un appui financier du CLD, il y a eu installation d’oriflammes. Le citoyen veut savoir si l’arrondissement serait prêt à verser les argents perçus par les parcomètres aux marchands relatant que les commerçants de la rue St-Laurent ont reçu 400,000 $. Il mentionne aussi qu’il n’y a que 3 bancs publics sur toute la rue.

R : La conseillère Forget précise que les bancs déjà existants (près de Pharmaprix et Realta) sont installés dans une marge de recul disponible. La largeur des trottoirs limite les possibilités d’installer des bancs.

Q2 : Le citoyen fait part d’un projet de bacs à fines herbes où les citoyens viendraient piger. Il déplore la vitesse folle des véhicules et demande un détecteur et un radar lumineux. Il déplore aussi la disparition des bandes blanches piétonnières dans la rue.

R : La mairesse Cinq-Mars appuie l’idée d’un radar comme moyen d’atténuation de la vitesse et explique que la disparition des bandes blanches des passages piétonniers découle du faux sentiment de sécurité qu’elles créaient.

R : La conseillère Gremaud confirme son attachement à la rue Van Horne et offre son aide et sa coopération à l’association.

R : La conseillère Forget abonde dans le même sens et affirme avoir assistée à une première rencontre, mais qu’elle n’a plus reçu d’invitation par la suite. Si l’association veut bien accepter des élues, elle serait enchantée d’être présente. Le comité sur la circulation et le stationnement s’est penché sur la plainte de vitesse et les relevés n’indiquent pas de problème de vitesse majeur dans la section commerciale de Van Horne. Il en a d’ailleurs été informé.

Q2 : Le citoyen parle du problème des autobus scolaires qui ramassent les enfants aux heures de pointe ce qui cause des bouchons incroyables et qui est très peu sécuritaire.

R : La mairesse demande à Normand Proulx, le directeur d’arrondissement, d’envoyer la sécurité publique pour vérification.

R : La conseillère Forget rappelle que le directeur de la sécurité publique a communiqué avec les différentes écoles sur le territoire afin de gérer harmonieusement la circulation des nombreux autobus scolaires dans les rues et que malheureusement, il a reçu une réponse négative quant à une quelconque collaboration de la part des écoles hassidiques.

 

Q3 (40min 30sec): Affichage et aménagement. Le commerçant qui a pignon sur la rue Van Horne dénonce le double standard quant à l’application des règlements municipaux. Il déplore le fait que certains commerces ont leurs vitrines placardées à 100 % sans problème alors que d’autres dont l’affichage occupe 30 ou 40% de leurs vitrines sont victimes d’amendes. Le commerçant propose également une règlementation qui empêcherait l’affichage agressif lorsqu’un local est vide. Il mentionne que dans certaines villes, les propriétaires de locaux vides ont l’obligation d’exposer des œuvres d’art.

R : Selon la mairesse Cinq-Mars, la règlementation aurait été changée en 2008 car avant les commerçants n’avaient pas le droit au moindre petit affichage. Elle mentionne qu’elle aimerait instaurer un système d’affichage comme au centre Rockalnd : aussitôt qu’un local est libre, les autres magasins peuvent afficher dans la vitrine pour éviter des pancartes toutes croches.

R : La conseillère Gremaud mentionne que ce sujet a souvent été discuté par les membres du comité d’urbanisme qui aimeraient que l’affichage soit règlementé.

Q3 : Le citoyen demande aussi à ce que les terrains qui appartiennent à la ville soient entretenus. Il a personnellement réaménagé le terrain jouxtant son commerce.

 

Q4 (51min 05sec) : Décorations de Noel et parc Raoul-Dandurand. Le commerçant demande quel est le budget qui sera alloué aux décorations de Noel 2015 en souhaitant que la période soit plus longue que seulement quelques semaines. L’intervenant aimerait également que l’association puisse travailler de concert avec l’arrondissement afin que le parc Raoul Dandurand devienne un point focal d’animation. L’idée est de promouvoir des activités culturelles et communautaires dans ce parc.

R : Normand Proulx indique que le sujet des décorations fera l’objet de discussions avec l’association au même titre que l’éclairage de la rue.

R : La conseillère Forget informe qu’une présentation publique du futur parc Raoul Dandurand a eu lieu à l’automne 2014 et que suite aux commentaires reçus, une place publique a été intégrée, selon les derniers plan qu’elle a vue. Elle promet de mettre en ligne le plan du parc aussitôt qu’il sera disponible.

R : La conseillère Gremaud ajoute que le collège Stanislas et des urbanistes avaient déjà fait part de leur intérêt pour une agora dans ce parc. Le parc aurait 2 composantes : une place publique lieu de rassemblement et du côté de la rue McEachran, un espace verdoyant. Les travaux sont prévus pour cet été ou au plus tard, cet automne.

 

Q5 (58 min) : Coupe de gazon et souffleur à feuilles. L’intervenant travaille pour une entreprise paysagiste qui œuvre dans Outremont depuis 50 ans et remet en question un nouveau règlement qui régit les heures d’utilisation des tondeuses et des souffleurs, à savoir  à partir de 9h00 seulement. L’intervenant propose de pouvoir commencer à travailler à 8h15.

R : La mairesse Cinq-Mars propose de ramener le débat entre les élues lors de la prochaine préparatoire.

R : La conseillère Gremaud spécifie qu’il y a de plus en plus d’entrepreneurs qui utilisent des souffleurs à feuilles extrêmement bruyants qui font l’objet de plaintes citoyennes. En conséquence, les élues ont été dans l’obligation de règlementer l’utilisation des souffleurs.

 

Q5 : L’intervenant affirme que s’équiper d’un souffleur plus silencieux et ne pas l’utiliser avant 9h00 ne pose aucun problème : il veut pouvoir utiliser la tondeuse avant 9h00.

Q5 : L’intervenant dénonce également le fait que les entrepreneurs paient déjà pour un permis de 450 $/an pour jeter les résidus verts à la cour des travaux publics et qu’ils doivent maintenant payer en plus 0,25 $/kilo, ce qui leur occasionne des frais annuels exagérés.

R : La mairesse Cinq-Mars s’engage à discuter de ce point avec les élues et les fonctionnaires.

 

Q6 (1hre 06min) : La circulation d’autobus scolaires. Le citoyen mentionne que la circulation des autobus scolaires sur les rues résidentielles fait l’objet de plaintes depuis plusieurs années. Il a lui-même remis à la mairesse une vidéo faisant état du passage de 60 autobus/jour sur la rue Hutchison et lui demande si elle est consciente que ces mêmes autobus circulent dans les rues d’Outremont au même rythme.

R : La mairesse Cinq-Mars affirme être très au courant qu’il y a des autobus et qu’elle a demandé à la sécurité publique de faire des observations à ce sujet.

R : Normand Proulx affirme avoir remis un rapport aux élues et est très conscient du nombre d’autobus scolaires.

Q6 : Le citoyen a suivi en voiture ces autobus qui font du porte-à-porte dans les rues résidentielles et a constaté qu’il y en avait un nombre effarant, dès 6h00 le matin jusqu’à très tard en soirée. (Voir le clip vidéo). Le citoyen mentionne le comité sur le transport actif qui aurait été mis sur pied il y a au moins 1 an.

(N.D.L.R. La mairesse Cinq-Mars, sachant très bien de quel comité il s’agit, tente une diversion en parlant du comité sur le stationnement)

R : La conseillère Forget confirme qu’effectivement la conseillère Pollak fut désignée responsable du transport actif en janvier 2014.

Q6 : Le citoyen conclut que si ce comité n’a pas encore vu le jour, c’est qu’il y a peut-être un manque de volonté de la part de la conseillère Pollak de toucher à ce sujet.

R : La conseillère Forget répond qu’il est clair qu’il y a un problème avec le nombre de passage des autobus jaunes. Déjà, il y a une dizaine d’années, au coin des avenues Durocher/Lajoie, il y avait 80 passages/jour. Problèmes de circulation, de bruit et de pollution. Elle confirme que ce dossier est important et que pour sa part, elle prévoit proposer une politique du transport scolaire aussitôt que le comité stationnement aura le temps de s’y pencher.

Q6 : Le citoyen propose comme solution que ces autobus empruntent des corridors délimités et ramassent les enfants au coin des rues

R : La conseillère Gremaud affirme que ces nombreux passages d’autobus scolaires sont un réel problème. Elle ajoute qu’essentiellement le district Claude Ryan est bloqué à la circulation, plusieurs fois par jour. Elle ajoute que cette proposition a déjà été faite et que ce n’est pas aussi simple que ça.

 

Q7 (1hre 17min 05sec) : Circulation abusive de véhicules dans les ruelles. Le citoyen affirme que les automobilistes (une centaine par jour) qui veulent contourner le trafic sur la rue Van Horne empruntent à grande vitesse la ruelle parallèle à cette dernière à partir de la rue de l’Épée. Il ajoute aussi que certains autobus scolaires prennent aussi les ruelles des rues Champagneur et Bloomfield. Le citoyen affirme se plaindre de cette situation depuis au moins 15 ans et rien n’a encore été fait.

R : La mairesse affirme que la sécurité publique ne peut intervenir car il s’agit de véhicules en mouvement et que seulement la police peut intervenir.

R : Le commandant Nault du poste de police 24,  informe qu’il leur est possible d’agir uniquement si un agent peut prouver que l’automobiliste n’habite pas dans cette ruelle. Il demande au citoyen de passer au poste de police afin de remplir un formulaire de plainte afin que la police puisse agir.

Q7 : Le citoyen demande de considérer son intervention comme une plainte officielle.

R : La mairesse Cinq-Mars suggère que le citoyen fasse une demande auprès de la conseillère Forget (présidente du comité stationnement/circulation) pour que ladite ruelle soit à sens unique.

R : La conseillère Forget affirme que son comité reçoit beaucoup de plaintes concernant la circulation dans les ruelles et que les membres travaillent pour trouver des moyens dissuasifs.

 

Q8 (1hre 23min 15sec) : Mémoire du comité Manseau. Le citoyen félicite la conseillère Potvin pour sa victoire électorale et se déclare heureux de son retour. Il explique que son comité a vu le jour en réaction à un projet d’habitation et qu’il est devenu depuis un comité de vigie qui a un plan créatif pour le développement du stationnement Manseau. Le citoyen rappelle à Normand Proulx ses propos de la mi-février à savoir que les plans initiaux déposés pour ce projet de coopérative étaient devenus caduques.

R : Normand Proulx répond que le projet doit être revu.

Q8 : Le citoyen demande si au mois de mai, toutes les possibilités d’aménagement de ce stationnement auront été envisagées ou si les élues devront faire un choix positif ou négatif envers un projet d’habitation.

R : La conseillère Potvin affirme qu’elle va se mettre à la lecture de tous les documents concernant ce dossier, y compris le mémoire du comité Manseau qui lui a été remis ce soir. Elle ajoute qu’une décision doit être prise le plus tôt possible puisque ce dossier traîne depuis longtemps et qu’elle espère y apporter une contribution constructive.

Q8 : Le citoyen ajoute que dans le plan créatif de son comité, il y a la protection du boisé Manseau qui comporte une quarantaine d’arbres matures.

R : La conseillère Gremaud répond que les élues ont reçu la validation de la ville-centre de se prononcer quant à ce qu’elles veulent faire de ce terrain, à savoir la vocation de ce terrain.

 

Q9 (1hre 3min 5sec) : Contraventions à la fête de la Pourim (4 et 5 mars). La citoyenne parle de certains débordements (stationnement illégal, bruit après 23h00, utilisation de véhicules non règlementaires) qui ont eu lieu les dernières années pendant la fête de la Pourim et demande combien de constats d’infraction ont été donné cette année les 4 et 5 mars.

R : Normand Proulx affirme qu’une douzaine de contraventions ont été données par la sécurité publique concernant le stationnement.

Q9 : La citoyenne veut savoir s’il y a eu émissions de constat aux nombreux autobus qui ont circulés dans les rues résidentielles.

R : Le commandant Nault affirme que chaque chauffeur d’autobus a été rencontré et avisé des rues qu’ils pouvaient emprunter et que des constats ont été émis aux fautifs.

Q9 : La citoyenne demande combien de constats ont été émis.

R : Le commandant Nault refuse de donner le nombre tout en affirmant que des constats ont été émis.

R : La conseillère Forget s’explique mal le refus du chef de police de donner le nombre exact de constats émis. Elle ajoute que si l’arrondissement veut savoir si l’application des règlements est respectée, il faut avoir des chiffres.

Q9 : la citoyenne souligne que lors des manifestations étudiantes, le spvm rend public le nombre de constats émis.

R : Le commandant évoque l’exception pour les événements de la Pourim.

R : La conseillère Forget s’insurge contre cette façon de fonctionner en séance publique sur des sujets d’intérêt public, et dénonce cet éternel 2 poids 2 mesures.

(N.D.L.R. : Applaudissements des citoyens dans la salle qui appuient la conseillère Forget).

Q9 : La citoyenne s’étonne du fait qu’en début de soirée, la mairesse Cinq-Mars s’est dite satisfaite de la propreté dans l’arrondissement pour le week-end de Pâques. La citoyenne affirme s’être promenée le samedi 4 avril sur les rues Bernard et Van Horne, entre Hutchison et Outremont et que toutes les poubelles débordaient.

 

Q10 (1hre 38min 25sec). Antennes Telus Le citoyen est venu faire un suivi (séance de novembre 2014, Q5) et séance de décembre 2014, Q3 et Q4) pour les résidents du 1425 Bernard qui sont contre l’installation des antennes Telus dans le clocher de l’Église arménienne (Stuart/Bernard) et veut connaître la position de l’arrondissement s’il s’avérait qu’Industrie Canada autorise ladite installation.

R : La mairesse Cinq-Mars affirme que le pouvoir des élues est assez restrictif quant à ce sujet mais qu’elles prennent les actions qu’elles peuvent dans les limites municipales.

R : La conseillère Forget ajoute que seuls 2 des 4 antennes demandées par Telus ont été autorisées par le Conseil. Les antennes dirigées vers le 1425 Bernard ont été refusées. Pour celles-ci, les élues ont demandé à Telus de procéder par le processus de la consultation publique mais il n’y a eu aucun retour de Telus. Toutes les informations concernant les antennes sont sur le site d’Industrie Canada.

R : La conseillère Forget demande au directeur des permis, Pierre Chapuis, si les 2 antennes autorisées ont été installées.

R : Pierre Chapuis répond qu’il doit vérifier avec ses inspecteurs.