Séance du conseil du 5 mars 2012

Séance du conseil du 5 mars 2012

Pour ceux et celles qui n’ont pu assister à l’assemblée du conseil, voici le résumé de la période de questions préparé par madame Mariclaude Ouimet.

Q1 : Résidence pour aînés à l’ilot St-Viateur. Dans un 1er temps, la résidente félicite les cols bleus qui ont pris en charge le CCI car elle se sent plus en sécurité. Ensuite, la citoyenne insiste pour qu’il puisse y avoir une résidence pour les aînés à la place du curling qui sera démoli à l’ilot St-Viateur et à cet effet, présente une pétition de 265 signatures.
R : La mairesse Marie Cinq-Mars avise qu’elle tient à garder l’ilot St-Viateur comme terrain communautaire et, à titre d’exemple, parle d’un immeuble pour entreposer les archives de l’arrondissement. Elle propose encore le campus Outremont comme lieu privilégié pour une résidence pour aînés.

Q2 : Projet du campus Outremont. Concernant la rentabilité de ce projet, les études de circulation et les échanges de terrain entre la ville et l’université, où en sommes-nous puisque l’arrondissement a perdu son ascendant dans ce projet au profit de la ville de Montréal ?
R : La mairesse informe que les travaux de décontamination devraient commencer au mois de mai 2012. En ce qui a trait aux questions de l’intervenant, elle l’informe qu’elle va vérifier et qu’elle va lui répondre par écrit, sûrement ….. avant le prochain conseil.

Q : Qui, pour l’instant, est responsable du projet à Outremont ?
R : La mairesse informe que c’est Pierre Chapuis, directeur de l’aménagement urbain. Par ailleurs, le Conseil devra bientôt nommer un fonctionnaire qui va dédier 75% de son temps à ce projet

R : Pierre Chapuis informe qu’un comité, en voie de formation, va réunir des fonctionnaires des arrondissements limitrophes et de la ville de Montréal et des citoyens.

Q : Si ce comité a lieu durant la semaine, nous, on travaille.
R : Pierre Chapuis n’en sait rien. Il va s’informer.

R : Céline Forget questionne la mairesse sur la nomination d’un fonctionnaire. Elle n’était pas au courant et elle demande qui de Pierre Chapuis ou de Marie Cinq-Mars a reçu cette demande de la ville.

R : La mairesse répond que c’est elle qui a eu l’information.

R : Marie Potvin ajoute qu’elle-même n’en savait rien, ni ses collègues d’Union Montréal.

Q3 : Allégations de malversation envers la communauté hassidique. (L’intervenant et la mairesse parlent en anglais). Le citoyen se plaint qu’un ‘’blogueur’’ connu et qu’une conseillère indépendante soulèvent souvent des problèmes mensongers concernant sa communauté pendant les réunions du conseil. (Le ‘’blogueur’’ se plaint à la mairesse que l’intervenant profère des allégations à son endroit.).
R : La mairesse, faisant fi des allégations flagrantes, invite l’intervenant hassidique à continuer.

R : La conseillère indépendante Céline Forget intervient à son tour et exige immédiatement des excuses.

R : Bien malgré elle, Marie Cinq-Mars est dans l’obligation d’acquiescer à cette dernière demande.

Q : L’intervenant donne 2 adresses civiques de citoyens qui auraient enfreints des règlements et qui seraient dans l’entourage immédiat du ‘’bloggeur’’ et de la conseillère. Une dans Outremont et l’autre dans le Plateau.
R : La mairesse, toujours sourde aux allégations, affirme qu’elle va vérifier ces 2 adresses.

Q4 : Projet de règlement sur les Projets Particuliers. L’intervenant constate avec plaisir que le projet de règlement sur les Projets Particuliers, ni nécessaire et ni urgent, ne fait plus partie de l’ordre du jour de ce soir. Quelles sont les intentions de la mairesse concernant ce règlement ?
R : La mairesse répond qu’elle veut l’étudier plus en profondeur.

Q : Allez-vous tenir compte des recommandations des citoyens, recommandations que vous n’avez pas du entendre puisque vous n’étiez pas à la consultation publique ?
R : La mairesse répond que si ce règlement a été adopté dans d’autres arrondissements, c’est donc qu’il doit y avoir du bon.

Q : Quand allez-vous cesser de trahir la confiance des citoyens, confiance que vous avez-vous-même sollicité en campagne électorale ? Quand allez-vous nous écouter ?
R : La mairesse demande à l’intervenant de retirer le mot ‘’trahir’’. (Ce qu’il refuse de faire).

Q5 : Le transformateur hors-terre du futur projet immobilier sur Ducharme. Les voisins s’inquiètent des ondes électromagnétiques que dégagera ce transformateur. Pourquoi est-il aussi gros et est-il possible de l’installer sous terre ? Quels en sont les spécificités ?
R : Pierre Chapuis répond qu’il ne peut pas se prononcer sur les détails techniques du transformateur, ni sur la sécurité ni sur les impacts sur la santé car il ne sait pas.

R : La conseillère Forget déclare que les autres élus ont voté le mois dernier pour ce transformateur hors-terre même si le CCU (comité consultatif urbanisme) recommandait d’abord son installation sous terre. Elle informe aussi que les élus avaient le pouvoir, par un PIIA, d’exiger que le promoteur immobilier fasse une installation sous terre.

R : Céline Forget veut savoir pourquoi la mairesse autorise un gros transformateur pour ce promoteur immobilier et refuse les petits boîtiers de Bell Canada dans les ruelles.

R : La mairesse affirme que le CCU a fait une recommandation négative car ces boîtiers seraient des ramasse-graffitis alors que le transformateur sera protégé par un mur de briques

Q : L’intervenant fait remarquer qu’un mur de briques sera un très gros ramasse-graffitis.
R : Céline Forget fait remarquer que le CCU n’aimait peut-être pas les boîtiers de Bell mais il n’aimait non plus le transformateur au carrefour de Champagneur.

Q6 : Débordements festifs hassidiques sur la rue Hutchison samedi soir. Dans un 1er temps, l’intervenant apporte une pétition de plus de 200 signatures pour la destitution d’un lobbyiste hassidique qui siège sur le CCU (comité consultatif urbanisme).
R : La mairesse insiste pour dire que cette pétition vise le seul membre hassidique du CCU (sans insister sur son rôle de lobbyiste) et remet la pétition à M. Moffatt, nouveau président du CCU.

Q : Samedi le 3 mars, rues bloquées par des voitures de fêtards, amplificateurs, musique, interventions policières. Est-ce que des constats d’infraction ont été donnés ?
R : Pierre Chapuis, directeur d’arrondissement par intérim, affirme qu’il n’est au courant de rien et que de toute façon, la fête avait lieu du côté du Plateau Mont-Royal. (La rue appartient effectivement au Plateau, Outremont commençant au trottoir côté ouest).

Q : Les citoyens outremontais ont été incommodés et la sécurité publique est intervenue.
R : Pierre Chapuis répète qu’on ne l’a pas informé de l’événement.

Q7 : Empiètement privé sur l’espace public. Y a-t-il eu des constats d’infraction d’émis ?
R : La mairesse répond qu’un des endroits mentionnés par l’intervenant avait reçu une amende de 640 $ et qu’à partir du moment où un événement est judiciarisé, elle ne peut plus en parler.

Q : L’intervenant accuse la mairesse de couper le micro, pendant les réunions du conseil, à la seule conseillère indépendante.
R : La mairesse invite le citoyen à se rasseoir volontairement avant qu’on ne l’y oblige.

Q8 : La fête hassidique de la Pourim ces 7 et 8 mars. La citoyenne s’inquiète de possibles débordements lors de la Pourim et demande si la mairesse a convoqué le commandant de police et le responsable de la sécurité publique afin d’exiger l’application stricte des règlements, surtout en ce qui a trait aux autobus et au bruit.
R : Non. La mairesse affirme qu’elle n’a eu aucune rencontre.

Q : La citoyenne insiste pour savoir si les règlements vont être appliqués car la mairesse a tendance à préférer l’encadrement passif plutôt que le respect des règlements.
R :
La mairesse parle de fermeture de rues et compare la Pourim à l’Halloween

R : Céline Forget demande à la mairesse de confirmer que le règlement sur les autobus va être appliqué pendant ces 2 journées.

R : La mairesse répond qu’elle demande à ce que tous les règlements soient appliqués et pas juste un seul.

R : La conseillère Forget demande à la mairesse de confirmer qu’elle n’a pas eu de rencontre avec un commandant du poste de police 24, sur Van Horne pour cet événement.

R : La mairesse répond qu’elle ne se souvient pas avoir eu de rencontre.

Q9 : Manque d’entretien flagrant de certains immeubles centenaires. Le citoyen s’était plaint en 2008 de l’état de détérioration de quelques 30 immeubles et en 2009, seulement 3 de ces propriétaires ont reçu des constats. Dans la plupart des cas, les propriétaires sont hassidiques. Je rapporte des photos à chaque année et rien n’est fait.
R : La mairesse ne tolère pas que l’intervenant cible un groupe en particulier et demande des adresses seulement, précisant que les fonctionnaires ne cessent de donner des avis.

Q : Le citoyen se défend en précisant qu’il a dit que la ‘’plupart’’ étaient hassidiques et il invite la mairesse à faire avec lui une visite de son district.
R : La mairesse va réfléchir à l’invitation. Merci, bonsoir.

R : Le conseiller Moffatt accepte l’invitation à la condition qu’on ne tienne pas compte de la religion.

Q : L’intervenant veut savoir si Pierre Chapuis, après avoir lancé des invitations cordiales à entretenir les maisons, va s’engager à faire un suivi pour sauvegarder notre patrimoine.
R : Pierre Chapuis répond qu’il ne fait que ça à l’année longue, faire du suivi.

Q10 : Problèmes de stationnement pour les résidents autour du collège Stanislas. Comment doit-on procéder pour avoir des vignettes.
R : La conseillère Nunes explique qu’il faut déposer une demande auprès du comité sur la sécurité publique et le stationnement pour une étude. Ensuite, il y aurait sondage auprès des gens concernés et il doit y avoir un minimum de 70% de réponses positives.

R : Céline Forget fait le constat que malgré l’enlèvement des places du débarcadère suite à la fermeture du CPE des Maronites, ce n’était vraisemblablement pas suffisant pour les besoins de stationnement des résidents de la rue.

Q11 : Demande de dérogation mineure pour le 831 Rockland. L’intervenant voudrait en savoir plus sur ce point 47.10 à l’ordre du jour. Le CCU aura-t-il à se prononcer ?
R : Pierre Chapuis explique que le bâtiment date de 1915 et qu’on ne peut pas modifier un bâtiment dérogatoire sans le rendre conforme. Présentement, il ne respecte pas les 10 pieds de recul et donc, la dérogation mineure n’est qu’une question technique.

Q : Quelles seront les prochaines étapes ? Le projet fera-t-il l’objet d’un PIIA ? Y aura-t-il consultation citoyenne sur le projet ?
R : Pierre Chapuis avise que le PIIA devrait être présenté au conseil en mai et que ce projet ne fera pas l’objet d’une consultation publique.

Q : L’intervenant suggère que, pour toutes les prochaines consultations publiques, les avis publics soient placés dans le Xin Jia Yuan, journal mandarin/français distribué gratuitement sur toute l’ile de Montréal. Ce serait même moins cher que dans le Devoir !

Q12 : Projet de règlement sur les Projets Particuliers. L’intervenant est heureux d’apprendre que la mairesse va retourner sur sa table de travail pour refaire ses devoirs. Étant présent le 1er mars, il espère une autre réunion beaucoup plus transparente. L’intervenant habite sur la rue St-Viateur et un inspecteur privé a découvert que les ondes des antennes de Rogers sur l’édifice de la rue Bernard dégageait, jusqu’à son domicile, des ondes supérieures à ce qui est acceptable. Comment ces antennes sont-elles arrivées là ?
R : La mairesse répond que cette installation s’est faite de façon cavalière mais que des constats avaient été envoyés. On regarde d’autres façons de faire que juste des constats.

R : Pierre Chapuis est intéressé à avoir le nom de cette compagnie ayant tous les appareils de mesure adéquats.

R : La mairesse dit qu’elle est prête à se battre avec les citoyens pour ce dossier.